Cette série de sermons concerne un texte qui nous parle de la foi : il s’agit du récit où le Seigneur demande à Abraham de sacrifier son fils Isaac.
Ce que Dieu a décrété, c’est la création et tout ce qui se passe à l’intérieur de celle-ci. Quand on y pense, il y a Dieu et sa création. La doctrine de la création est très importante, d’autant plus qu’elle est malmenée par l’ensemble des scientifiques. Dans les écoles, on rejette cette doctrine. Nous devons maintenir à tout prix cette doctrine, pas seulement une doctrine sur la création, mais la doctrine biblique.
La bonne nouvelle, qui a la croix pour centre, pour pilier, nous dit ceci : nous avons en Jésus-Christ un nouveau départ. Nous ne sommes pas captifs de notre passé. Notre présent et notre futur ne sont plus déterminés par notre passé. Par la croix, des personnes dont la vie était totalement brisée ont été restaurées, rebâties en Jésus-Christ. C’est le passage de l’exil à la Terre Promise, de la mort à la vie, du désespoir à l’assurance de la vie éternelle.
L’histoire de Job est une œuvre littéraire magistrale. Le thème principal du livre est la souffrance du juste et il permet de nous instruire sur Dieu et sa justice. Le problème de la souffrance chez les justes est un thème très présent dans la littérature sapientiale (littérature de sagesse) du Proche-Orient. Le livre présente une structure dans la narration (discours des personnages et la mise en situation par le narrateur). La construction narrative doit être prise en compte dans l’étude du texte pour l’interpréter correctement.
La doctrine de Dieu vient affecter, dans le bon sens du terme, toute la création. Tout ce qui a été créé est soumis au Fils à qui le Père a remis toute autorité. La soumission est donc un concept positif puisque le Fils est éternellement soumis à son Père. Donc, ce n’est pas du tout futile d’étudier la doctrine de Dieu. Étudier la doctrine de Dieu, c’est étudier ce qui se passa dans la création. C’est mieux se connaître, puisqu’en connaissant l’original, nous pouvons mieux connaître l’image que nous sommes.
Lorsque nous lisons les épîtres de Paul, nous constatons que l’unité est très souvent fragile. Nous découvrons que chaque Église a ses difficultés et, peu importe la situation, c’est toujours l’unité qui est menacée. Paul répond toujours en exhortant et en ramenant la saine doctrine. La véritable unité n’est possible que dans la compréhension de l’identité de Dieu et de la manière dont il travaille. Autrement dit, il nous est impossible de tendre vers l’unité sans comprendre sa fondation, son but, sa portée et son accomplissement. L’unité est d’abord en Dieu et cette unité se répercute dans toutes ses œuvres, comme une réalité qui décrit Dieu et qui émane de lui sans que rien ne puisse l’arrêter.
L’évangile de Jean est unique à bien des égards. Nous devons beaucoup à Jean : sans cet évangile, il manquerait des perles vraiment précieuses à la connaissance que nous pouvons avoir du Seigneur. Il n’y a que chez Jean que le Fils est désigné comme la Parole de Dieu; et l’Esprit, comme le Consolateur. Nous croyons que Jean a fait cela parce que son but était justement de compléter les trois premiers évangiles. Vous savez peut-être qu’une des principales sources de difficultés dans la vie chrétienne est la méconnaissance de l’œuvre du Fils : l’évangile de Jean répond à ces questions et à une foule d’autres.
Le chrétien reçoit constamment des informations sur Dieu, que ce soit en lisant sa Bible, en échangeant avec des frères et sœurs, en lisant des livres chrétiens ou en recevant des enseignements à l’Église. De nos jours, il faut ajouter la navigation sur Internet. Ce ne sont pas les informations qui manquent. Le problème est que ces informations ne s’incarnent pas toujours dans nos vies, alors que le Seigneur veut que ces vérités deviennent déterminantes dans la vie de ses enfants. C’est le but de cette série où nous survolons plusieurs des attributs de Dieu, mais en s’arrêtant particulièrement sur l’impact que ces attributs doivent avoir dans nos vies, parce que le seul aliment dont la foi doit se nourrir est la connaissance de Dieu.
Plusieurs considèrent ce livre comme une histoire inventée en raison des miracles qu’il contient. Pour le chrétien, les miracles ne sont pas des obstacles à l’historicité. Ils démontrent plutôt que Dieu œuvre souverainement dans sa création, que Dieu mobilise sa création au service de son plan. Une personne ne peut être considérée comme chrétienne si elle ne croit pas en la résurrection de Jésus-Christ. Dans le cas du livre de Jonas, les miracles nous enseignent que, si Dieu est assez puissant pour faire ces miracles, il est assez puissant pour sauver une nation rebelle.
Le livre de Ruth ne contient que quatre chapitres, mais la lecture nous conduit à nous attacher aux personnages. On passe du drame, du désespoir, au dénouement heureux, à la bénédiction. Ce livre met en scène Ruth et sa belle-mère, ainsi qu’un parent de cette dernière, un homme du nom de Booz. Le livre de Ruth fait particulièrement ressortir la doctrine biblique qu’est la providence divine. Ce sujet est parfois mal compris : le chrétien a tendance à ne considérer la providence divine que lorsque Dieu envoie une bénédiction. En fait, tout est providentiel.
Nous définissons trop souvent la providence comme le fait que Dieu nous donne ce dont nous avons besoin. Dieu pourvoit à tous mes besoins. C’est vrai que ces choses s’inscrivent dans la providence divine, mais la providence est beaucoup plus grande que cela. La providence, c’est la sage gestion, les soins, la garde et le contrôle de tout ce qui existe sur toutes les créatures et sur toutes leurs actions. […] Si le décret prend place dans l’éternité passée, la providence prend place dans l’histoire de cette création-ci. Le décret est comme un plan de construction (blue-print) : la providence en est la réalisation. Autrement dit, il est impossible que le Dieu qui a décrété un plan n’assure pas sa réalisation. Donc, nous ne devons pas nous attendre à aucune intervention de Dieu contraire à son décret et à son plan.