Le Seigneur a appelé des prophètes et ses vrais disciples reçoivent leurs enseignements (Actes 2.42). Mais les faux prophètes ont aussi leurs disciples qui reçoivent leurs faux enseignements (1 Jean 4.5).
Ces faux enseignements ne trouveront jamais une place définitive chez les vrais croyants (Apocalypse 2.2). L’Esprit de Dieu qui habite en nous est l’Esprit de vérité (Jean 14.17). Non seulement les chrétiens éprouvent les faux prophètes (1 Jean 4.1), les faux enseignants, mais ils les ont vaincus (1 Jean 4.4). Alors qu’un cœur non régénéré est toujours une terre d’accueil pour le mensonge.
Les faux prophètes n’ont pas disparu. Ne plus en plus de familles d’Églises reconnaissent l’homosexualité comme une pratique acceptée par Dieu. L’évangile de prospérité fait des ravages.
Le syncrétisme qui mêle le christianisme à des religions orientales fait rage en Occident. Dans certaines régions d’Afrique et d’Haïti, la sorcellerie se mêle au christianisme pour donner le vaudou. En Occident, l’évangile a pris une tournure sociale de sorte que les chrétiens croient que la mission de l’Église est de nourrir la société sans que cette œuvre s’inscrive dans l’évangélisation.
Peu importe l’époque, l’Église sera toujours confrontée à de faux évangiles, de faux prophètes, de faux enseignants.
Le monde actuel est perdu et vit dans le mensonge. Il y a bien ceux qui sont ouvertement contre la vérité biblique. Certains, par exemple, dénoncent la Bible parce qu’elle proscrit l’avortement et toute sexualité en dehors du mariage entre un homme et une femme.
D’autres faux enseignants sont moins évidents à débusquer. Ils sont sympathiques à la Bible, du moins en apparence, mais ils répandent des doctrines étrangères aux Écritures. Soyons sur nos gardes.
Les apôtres avaient écrit sur Jésus-Christ (1 Jean 1.1-4). Et le test doctrinal se fait par rapport aux Écritures apostoliques. Sans insinuer que l’Esprit de Dieu ne peut donner une direction ressentie, le test ultime n’est pas subjectif mais objectif. Le vrai discernement est celui que donnent les Écritures (Romains 2.18). Autrement dit, ce sont les Écritures qui nous permettent de trancher.
Le chrétien est victorieux parce qu’il est de Dieu, parce que Celui qui habite en lui est plus grand que celui qui est dans le monde (1 Jean 4.4).
Le chrétien est plus faible que les forces du mal, mais Celui qui habite le chrétien, c’est-à-dire Dieu lui-même par son Esprit, est plus fort, infiniment plus fort que celui qui est dans le monde, c’est-à-dire Satan.
Deux applications découlent de cette vérité.
1- Le chrétien peut avoir cette assurance de la victoire sur les tentatives de Satan de l’éloigner du Seigneur.
2 – Le chrétien qui chute ne peut jamais blâmer Satan. Ce dernier, bien qu’il puisse être l’occasion de nos chutes, n’est jamais la cause de celles-ci. Lorsque nous tombons, c’est nous qui nous sommes égarés.
Dieu habite en nous et sa présence n’est pas passive. Il nous donne toujours les moyens de résister. Mais aussi, il lui arrive de nous laisser à nous-mêmes, c’est-à-dire qu’il ne nous évite pas toujours la chute dans le but que nous apprenions que nous ne pouvons que dépendre de lui.
Mais heureusement, le Seigneur relève toujours ses serviteurs (Romains 14.4).
Seigneur Dieu, combien nous sommes privilégiés de t’avoir comme Père, d’être habités par ton Esprit qui nous garde des chutes définitives. Merci de nous relever de nos chutes, de nous ramener de nos égarements.