S’il est une difficulté courante chez les chrétiens, c’est bien le manque d’assurance. Notre cœur peut connaître des saisons de trouble et de perturbations. Notre conscience peut nous accuser avec raison (Jean 8.9), mais parfois c’est à tort lorsque nous sommes l’objet de fausses accusations.
Dans ces situations, n’attendons pas que les choses passent. Nous devons rassurer notre cœur. La seule manière est de regarder l’œuvre de Dieu en nous. C’est la conclusion du développement de toute cette section.
Les vrais chrétiens aiment (1 Jean 3.15) mais cet amour a besoin d’être ramené sur la voie de l’engagement (1 Jean 3.16-18). Et c’est par ça que nous connaîtrons que nous sommes de la vérité et que nous apaiserons notre cœur devant lui (1 Jean 3.19).
La condamnation que le cœur du chrétien peut prononcer contre lui-même (1 Jean 3.20) doit l’amener à (re)considérer son statut devant Dieu. Nous sommes de la vérité si nous confessons nos péchés (1 Jean 1.9), si nous marchons comme le Seigneur a marché (1 Jean 2.6), si nous aimons les frères (1 Jean 2.10), si nous demeurons dans sa Parole (1 Jean 2.14). Tous ces si visent à cerner une seule réalité : être nés de Dieu.
Mais même en période trouble, Dieu est plus grand que notre cœur (1 Jean 3.20). Il saura nous rassurer, nous apaiser par sa Parole, par les promesses de sa Parole, mais aussi par ses tendres soins. Notre conscience peut nous tromper et nous condamner injustement. Mais le Seigneur ne laisse pas ses enfants dans cette erreur de jugement.
Père éternel. Tu vois notre fragilité, nos doutes. Merci d’être toujours présent pour nous et de nous réconforter par ton Esprit, au moyen de ta Parole et des frères et sœurs.