Je vous invite à faire la lecture du Psaume 149.
À quelques reprises nous avons vu qu’un cantique nouveau (Psaume 149.1) ne signifie pas une nouvelle composition (voir la méditation du 15 octobre), mais peut très bien désigner un vieux cantique chanté dans une nouvelle perspective, une compréhension renouvelée.
Le Seigneur aime la louange de ses enfants rassemblés (Psaume 149.1, 4). Il prend plaisir dans l’unité de ses enfants. Puissions-nous être d’une même pensée, d’un seul cœur, afin d’être d’une seule voix.
Cette louange se passe dans la reconnaissance que c’est Dieu qui a formé son peuple (Psaume 149.2). La joie doit nous animer. Les danses (Psaume 149.3) doivent-elles se faire dans l’Église, lors des cultes ? Nous devons considérer que le culte sous la nouvelle alliance a laissé plusieurs pratiques de celui de l’ancienne (Jean 4.23-24). Le Nouveau Testament n’encourage jamais ces manifestations lors des rassemblements de chrétiens. De plus, ces danses ne se faisaient pas lors des cultes au temple. Je crois que ce que nous devons retenir, c’est la joie qui doit nous habiter (Psaume 149.5).
Cette louange se passe alors que les ennemis menacent. L’épée ne doit pas être remisée (Psaume 149.6-9). L’application néotestamentaire n’est pas de répandre l’évangile avec les armes militaires mais de prendre les armes spirituelles puisque notre guerre est spirituelle (Éphésiens 6.12).
Ce psaume est reconnu comme un chant de victoire (Psaume 149.5). Combien nous, membres de la nouvelle alliance, connaissant l’œuvre du Fils de Dieu à la croix, pouvons davantage comprendre ce qu’est la vraie victoire. Le Seigneur a vaincu Satan qui fut écrasé par la croix. Le Seigneur a vaincu la mort. Le Seigneur a vaincu le péché. Frères et sœurs. La victoire est telle qu’il ne reste plus rien à vaincre dans nos vies. Tout ce qui reste à faire est que la victoire du Christ déjà accomplie produise tous ses effets dans nos vies (Romains 16.20).
La fin du psaume nous apprend que nous, chrétiens, jugerons les réprouvés (Psaume 149.6-9). En fait, notre union au Christ fait que nous participerons à cet exercice. Cette responsabilité fait partie de cette promesse que nous règnerons avec lui.
Quel privilège. Nous, faibles créatures, arrachés des bas-fonds du péché, jadis ennemis de Dieu, avons été rachetés par Dieu lui-même et élevés au rang royal. Jésus-Christ, le Roi des rois, partage sa couronne avec nous.
Père éternel, nous n’avons pas terminé de découvrir la profondeur de ton amour pour nous et la grandeur de tes promesses. Que ton nom soit béni à jamais.