Je vous invite à faire la lecture du Psaume 119.153-160.
Le psalmiste était un Juif persécuté au sein de sa communauté (Psaume 119.53-155, 157-158), c’est-à-dire le peuple juif. Malheureusement, il y a des personnes qui se disent croyantes, qui s’adonnent à des pratiques chrétiennes, mais qui méprisent et rejettent ceux qui se consacrent au Seigneur en mettant en pratique sa Parole.
Toutes ces persécutions ne peuvent venir à bout de l’amour du véritable croyant pour la Parole de Dieu. Ce dernier y trouve les promesses de la vie (Psaume 119.154). Celles-ci prennent tout leur essor par Jésus-Christ qui nous donne la vie éternelle. Que son nom soit éternellement béni.
Les méchants sont ceux qui ne veulent pas vivre selon la Parole de Dieu (Psaume 119.155). En fait, leur vie est consacrée à assouvir leurs propres désirs, leurs propres passions pécheresses. Leur dieu c’est leur ventre (Philippiens 3.19).
En dépit des persécutions, le psalmiste ne remet pas en question la compassion de Dieu (Psaume 119.156). Il arrive que les chrétiens concluent que Dieu ne les aime pas parce qu’il a laissé des personnes leur faire du mal. Nous ne devrions pas réagir ainsi. Les souffrances que nous traversons s’inscrivent dans notre union au Christ (Romains 8.17 ; Philippiens 1.29).
Notre obéissance ne devrait pas diminuer sous les persécutions (Psaume 119.157). Au contraire. Dans l’adversité, le chrétien a davantage l’occasion de démontrer la fermeté de son attachement au Seigneur et de ses convictions.
Une des caractéristiques du chrétien est que la loi de Dieu a été écrite sur son cœur (Jérémie 31.33). Par conséquent, il est dégoûté des abominations des hommes (Psaume 119.158). S’il prend plaisir dans la loi de l’Éternel (Psaume 1), il a du déplaisir lorsqu’il voit le mépris de la loi de l’Éternel.
Le psalmiste y va maintenant d’une déclaration de son amour pour la Parole de Dieu (Psaume 119.159). Il est impossible d’aimer le Seigneur sans aimer sa Parole. De la même façon qu’il est impossible d’aimer réellement sa Parole sans aimer le Dieu qui s’y révèle.
Aimer est beaucoup plus qu’un sentiment. C’est un engagement à mieux connaître, à honorer, à mettre en pratique la Parole.
La section se termine par un rappel de certaines caractéristiques de la Parole de Dieu. Semeur traduit ainsi : « La vérité : tel est le fondement de ta parole. Tous tes décrets sont justes et éternels » (Psaume 119.160).
Les hommes disent chercher et aimer la vérité. Je n’en connais aucun qui prétend aimer le mensonge. Et pourtant, ces mêmes hommes n’aiment pas la vérité. Ils préfèrent les ténèbres à la lumière (Jean 3.19 ; 2 Thessaloniciens 2.12). Pour que l’homme aime la vérité, il doit avoir reçu l’amour de la vérité (2 Thessaloniciens 2.10). Cet amour ne vient pas de nous. Il nous a été donné.
Ceux qui aiment la vérité, les chrétiens, reconnaissent que la Parole de Dieu est juste et éternelle (v. 160). Le chrétien ne conteste pas que les décrets de Dieu sont parfaitement justes. Il ne se place pas au-dessus de Dieu pour juger. Il reçoit ce que Dieu dit et reconnaît tout comme parfaitement juste.
Père éternel, nous te louons pour ta Parole remplie de trésors et de perles tous aussi précieux pour nos vies. Merci de nous avoir donné l’amour de la vérité et la conviction que ta Parole est la vérité.