Je vous invite à faire la lecture du Psaume 145.
David consacre l’essentiel de ce psaume à la personne de Dieu plutôt qu’à ses actions.
Alors que David portait la couronne royale, dans son cœur, c’est Dieu qui était Roi (Psaume 145.1). C’est pourquoi, c’est Dieu qui mérite de recevoir tous les hommages. Reconnaître la royauté suprême de Dieu doit entraîner notre adoration et notre obéissance.
David prend l’engagement, la résolution de louer le Seigneur tous les jours (Psaume 145.1-3). David ne connaît pas l’avenir. Peut-être aura-t-il des épreuves des plus pénibles. Celles-ci ne devront pas interrompre son adoration au Seigneur.
La prière de David est que cette adoration se perpétue à chaque génération (v. 4). Cette prière doit être accompagnée d’un engagement à enseigner l’évangile à nos enfants et à être des modèles pour eux. Ayons cette vision intergénérationnelle.
Nous devrions exalter le Seigneur pour toutes ses œuvres, le récit de ses merveilles (Psaume 145.4-7). Ce que Dieu fait manifeste toujours son amour profond et engagé en faveur de son peuple (Psaume 145.8-9).
David annonce que toutes les œuvres de Dieu le célébreront (Psaume 145.10). Tout ce qui se passe est voulu par Dieu (Éphésiens 1.11), mais nous ne sommes pas en mesure d’apprécier le fait que chaque détail, chaque intervention de Dieu fait ressortir ses attributs. Un jour, nous comprendrons davantage.
Et nous, ses fidèles, le bénirons pour cela. Nous constaterons que tout ce qui est arrivé, depuis le début de la création jusqu’au renouvellement de toute chose, a servi à préparer et établir le royaume, le règne de Jésus-Christ (Psaume 145.11-13).
L’évangile que nous devons prêcher doit dépasser le salut individuel. C’est l’évangile du royaume (Matthieu 4.23) qui doit être annoncé. Un message qui ne présenterait Jésus que comme Sauveur individuel n’est pas l’évangile. Jésus est Seigneur et Sauveur, et les deux notions sont indissociables.
Et celui qui règne, le Seigneur Jésus-Christ, a un message d’amour pour les humains (Psaume 145.14-21). Ceux qui reconnaissent leur péché et placent leur confiance en Jésus-Christ seront traités avec grande compassion (Psaume 145.14-16). Ils seront accueillis comme enfants de Dieu, membres à part entière de la famille de Dieu, notre bon Père céleste.
David affirme qu’à ce titre, notre Dieu est juste et bienveillant pour son peuple (Psaume 145.17), et près de tous ceux qui l’invoquent avec vérité (Psaume 145.18).
Il ne s’agit pas d’invoquer le Seigneur pour avoir son oreille. Encore faut-il l’invoquer avec vérité, avec sincérité. Si je prie pour ma sanctification ou pour que le Seigneur me donne la victoire sur un péché, mais que je désire encore ce péché, je ne devrai pas m’attendre à être secouru. On ne se moque pas de Dieu, et les mots sont inutiles si le cœur n’y est pas.
Dieu réalise les désirs de ceux qui le craignent (Psaume 145.19). Il ne s’agit pas de pouvoir exiger tout ce que notre imagination peut penser (cf. 1 Jean 5.14). En fait, ceux qui craignent réellement le Seigneur ont des désirs conformes à la volonté de Dieu.
Un jour, et ce sera lors du retour de Jésus-Christ, le Seigneur séparera définitivement les réprouvés des élus (Psaume 145.20). Avez-vous déjà imaginé une société composée uniquement de chrétiens, et de chrétiens glorifiés, sans aucune trace du péché ?
Mais surtout, une société, une nation au sein de laquelle vit Jésus-Christ non seulement en Esprit, mais aussi en chair et en os ? Avec nous pour toujours? Il est vraiment l’Emmanuel, le Dieu avec nous, le Dieu pour nous.
Cette société s’en vient. Encore un peu de temps et nous la verrons. Gardons les yeux fixés sur Jésus-Christ, notre Seigneur, notre Sauveur. Il vient bientôt.
Père éternel, ton amour, ta compassion pour nous ne cesse de nous surprendre. Merci d’établir ton royaume, de t’assujettir toute chose. Merci pour Jésus-Christ qui revient dans toute sa gloire pour nous prendre avec lui.