Je vous invite à faire la lecture du psaume 143.
Dans ce psaume, David ouvre ses états d’âme alors que les circonstances sont pénibles.
Son premier réflexe est de venir devant le Seigneur (Psaume 143.1) en évoquant la fidélité et la justice de Dieu. Le premier souci de David n’est pas son confort ni un allègement des épreuves mais la manifestation de la fidélité et la justice de Dieu.
Il est aussi très conscient qu’il mérite le jugement de Dieu, comme tous les humains (Psaume 143.2). L’humilité et la conscience que nous ne méritons rien d’autre que la condamnation éternelle doivent être l’attitude requise dans la prière sachant que le Seigneur sauve les malheureux et abaisse les hautains (Psaume 18.28). Demandons au Seigneur de nous garder humbles.
L’ennemi fait tout en son pouvoir pour écraser le serviteur de Dieu (Psaume 143.3). Et parfois, nous vivons de l’abattement dans ces situations (Psaume 143.4). La solution n’est jamais dans l’apitoiement mais dans la méditation de tout ce que Dieu a fait pour nous dans le passé (Psaume 143.5). David réfléchissait aux œuvres de Dieu. Il est important de comprendre le sens de celles-ci, le pourquoi des interventions divines et de considérer le plan parfait qui trace tous les actes de Dieu.
Dans ce regard, David demeure lucide sur lui-même. Il affirme son épuisement (Psaume 143.6) et sa défaillance (Psaume 143.7). Il n’y a aucune utilité à jouer les surhommes.
David implore le Seigneur de l’écouter, de répondre favorablement à sa requête (Psaume 143.7-9). Quand les choses vont mal, ce dont nous avons le plus besoin n’est pas un changement de circonstances, même s’il est souhaité, mais de la présence de notre Père céleste.
Dans les difficultés, nous courons le risque de dévier de la course. Combien il est important de demander au Seigneur qu’il nous donne de faire sa volonté (Psaume 143.10). Cette requête rappelle celle de Jésus au jardin de Gethsémanée (Luc 22.42).
Le croyant sait que Dieu fera justice tôt ou tard, et qu’il sera délivré de tous ses ennemis (Psaume 143.11-12).
Père éternel, j’ai besoin que tu m’enseignes tes voies, la soumission à ta volonté, la recherche de ta gloire dans ma vie. Merci de ta patience et de ton amour pour moi, pour nous tes enfants.