Méditation quotidienne – Psaume 140

Je vous invite à faire la lecture du Psaume 140. Veuillez noter que la numérotation des versets diffère d’une version à l’autre.

David traverse une période de persécution (Psaume 140.2-5), la plupart du temps, venant de ses compatriotes.

Sa réaction est exemplaire. Il ne cherche pas la vengeance puisque celle-ci n’appartient qu’à Dieu seul (Deutéronome 32.35). Il prie pour sa protection.

David n’est pas en mesure d’assurer sa propre protection. Dans le psaume précédent, il avait affirmé l’omniscience et l’omniprésence de Dieu. La confiance en la protection divine nécessite la conviction de ces deux attributs divins.

Mais il y a plus. David devait aussi être convaincu de l’amour de Dieu pour lui et pour son peuple. Toucher à un enfant de Dieu est synonyme de s’en prendre à Dieu. Nous sommes la prunelle de son œil. On ne demande pas à quelqu’un de nous protéger si c’est personne ne nous aime pas.

David devait aussi être convaincu de la puissance de Dieu. En effet, on ne demande pas la protection à quelqu’un qui est plus faible que nos ennemis.

Par conséquent, la prière de David nécessite la conviction de quatre attributs divins : l’omniscience, l’omniprésence, l’amour de Dieu et la toute-puissance de Dieu. Quel bel exemple de l’importance de voir notre théologie être intégrée dans nos vies.

Suite, logique, David demande ensuite au Seigneur de faire preuve de miséricorde à son endroit (Psaume 140.7-8). Il est conscient qu’il ne peut tenir que par la puissante grâce de Dieu.

C’est le propre de la foi qui ne consiste pas seulement à faire confiance au Seigneur, mais à reconnaître que nous n’avons aucune force par nous-mêmes. Nous sommes faibles sans Dieu, dépourvus, sujets à tomber. Mais par la grâce de Dieu, nous tenons. Le Seigneur relève ses serviteurs, élève ceux qui sont abattus.

Mais le croyant doit laisser l’exercice de la justice au Seigneur. La confiance du chrétien n’est jamais dans ses propres forces, mais dans le Dieu qui délivre (Psaume 140.13-14).

Après sa réflexion, David professe que le Seigneur fait justice à ceux qui reconnaissent leur malheur, leur pauvreté (Psaume 140.13). Leur fin sera la fête en l’honneur de l’Éternel sur la nouvelle terre avec Dieu (Psaume 140.14).

Frères et sœurs, que le Seigneur nous donne de voir nos ennemis, ceux qui nous veulent du mal comme Dieu les voit. Qu’il nous donne de prier pour eux et de leur faire du bien.

Père éternel, rappelle-nous qu’avant d’être sauvés, nous étions tes ennemis (Romains 5.10). Donne-nous d’intercéder en faveur de ceux qui nous veulent du mal en raison de notre foi. Et donne-nous également d’attendre ta justice finale lors de l’avènement de ton Fils.

Prédicateur invité

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