Je vous invite à faire la lecture du psaume 119.17-24.
Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive Et que j’observe ta parole! Ouvre mes yeux, pour que je contemple Les merveilles de ta loi! Je suis un étranger sur la terre: Ne me cache pas tes commandements! Mon âme est brisée par le désir Qui toujours la porte vers tes lois. Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s’égarent loin de tes commandements. Décharge-moi de l’opprobre et du mépris! Car j’observe tes préceptes. Des princes ont beau s’asseoir et parler contre moi, Ton serviteur médite tes statuts. Tes préceptes font mes délices, Ce sont mes conseillers.
Dans la section précédente, nous avions vu que la Parole de Dieu est l’antidote face aux dangers de ce monde opposé à Dieu.
Dans cette section-ci, il est question de la cohabitation de ceux qui aiment le Seigneur et sa Parole avec ceux qui la méprisent (Psaume 119.21-24). Comment devrions-nous réagir ?
D’abord, sachons que le Seigneur ne nous livre pas à nos propres ressources dans cette situation. Il fait du bien à ceux qui aiment sa Parole (Psaume 119.17). Et ce bien nous permet de continuer à aimer sa Parole. C’est la persévérance des saints (Apocalypse 14.12).
Face à tout ce que le monde met devant nos yeux, toutes les sollicitations impies, tous les discours blasphématoires qui parviennent à nos oreilles, toutes les immoralités qui nous entourent, nous devons demander au Seigneur qu’il ouvre nos yeux afin que nous contemplions les merveilles de sa loi (Psaume 119.18). La loi peut désigner plus directement ses commandements, mais aussi l’ensemble de la révélation biblique (1 Corinthiens 14.21 ; Galates 4.21-22).
Si le Seigneur doit nous ouvrir les yeux, c’est qu’il n’est pas naturel pour nous de voir combien la loi de Dieu est merveilleuse. Que le Seigneur nous donne des yeux pour voir, des oreilles pour entendre.
La persévérance du chrétien dans la Parole de Dieu demande aussi de connaître notre statut dans ce monde. En fait, nous sommes des étrangers (Psaume 119.19, cf. Hébreux 11.13 ; 1 Pierre 2.11). Frères et sœurs, notre patrie est dans les cieux, nous sommes concitoyens des cieux (Éphésiens 2.6 ; Philippiens 3.20). Nous ne devons pas nous installer ici-bas.
Le psalmiste pouvait dire qu’il est rongé par le désir de connaître les lois de Dieu (Psaume 119.20). Comment en est-il arrivé là ? C’est uniquement parce que le Seigneur lui a ouvert les yeux (Psaume 119.18).
Mais qu’en est-il de nous face à ceux qui méprisent la loi de Dieu ? Tout comme le psalmiste, nous aussi nous vivons dans une société qui méprise toute la loi de Dieu. Qu’on pense aux avortements, à la destruction systématique des familles, à la redéfinition du mariage biblique qui est l’union d’un homme et d’une femme jusqu’à ce que la mort les sépare. L’éducation scolaire est le terrain le plus propice à l’endoctrinement anti-Dieu.
Mais Dieu menace tous ces opposants (Psaume 119.21). Personne ne sera surpris lors du jugement dernier. Ils ont l’œuvre de la loi écrite en eux (Romains 2.14-15). Ils connaissent Dieu au sens où ils savent que Dieu existe (Romains 1.21). Les humains savent qu’il y a un jugement à venir (Romains 1.32).
Le chrétien peut compter sur le Seigneur qui libère ses enfants en son temps (Psaume 119.22).
Le chrétien doit demeurer fidèle et loyal au Seigneur en face de ces vents contraires (Psaume 119.23). Le croyant refuse de se laisser influencer. Il demeure ferme dans les voies de Dieu (Psaume 119.24).
Frères et sœurs. Nous sommes tous en échec dans ces choses à divers niveaux. Bien que nous parvenons à les appliquer à certains moments, à d’autres moments nous bronchons lamentablement.
Le Seigneur Jésus est le seul qui a totalement fait de la Parole de Dieu ses délices. Il est lui-même la Parole incarnée. Son obéissance a été des plus parfaites. Seul le Seigneur Jésus-Christ a totalement et parfaitement appliqué et vécu le psaume 119. À lui soit toute la gloire !
Jésus-Christ est notre modèle et comptons sur son Esprit pour nous faire grandir dans les vérités de ce psaume.
Seigneur Dieu, j’ai besoin que tu me transformes. Je confesse que je ne suis pas toujours attaché à ta Parole et que mes actions dévient parfois de tes voies. Merci pour ton pardon accordé en Jésus-Christ. Merci pour la sanctification que tu opères en chacun de nous, tes enfants.