Je vous invite à faire la lecture du psaume 118.19-29.
Ouvrez-moi les portes de la justice: J’entrerai, je louerai l’Éternel. Voici la porte de l’Éternel: C’est par elle qu’entrent les justes. Je te loue, parce que tu m’as exaucé, Parce que tu m’as sauvé. La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle. C’est de l’Éternel que cela est venu: C’est un prodige à nos yeux. C’est ici la journée que l’Éternel a faite: Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie! O Éternel, accorde le salut! O Éternel, donne la prospérité! Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel! Nous vous bénissons de la maison de l’Éternel. L’Éternel est Dieu, et il nous éclaire. Attachez la victime avec des liens, Amenez-la jusqu’aux cornes de l’autel! Tu es mon Dieu, et je te louerai; Mon Dieu! je t’exalterai. Louez l’Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!
Quel accueil le Seigneur nous fait. Réalisons-nous le privilège que nous avons de pouvoir entrer dans la présence du Dieu trois fois saint ? (Psaume 119.20)
Le psalmiste mentionne à deux reprises que les justes (Psaume 119.20), c’est-à-dire ceux qui sont justifiés, sont ceux qui reçoivent le salut (Psaume 119.21, 25).
Et tout ce plan repose sur une seule personne présentée comme la pierre de l’angle (Psaume 119.22). Et cette personne est Jésus-Christ.
Les bâtisseurs en question sont les dirigeants juifs (Luc 20.17-19). En effet, c’est aux Juifs, particulièrement aux dirigeants, que le Seigneur avait confié son peuple.
Ce qui est particulier, c’est par ce rejet que cette pierre est devenue celle de l’angle. C’est en étant rejeté que Jésus est mort pour nous. Et ainsi, de cet événement découle toute la suite de l’histoire de la création et de l’humanité. Il n’y a pas que notre salut personnel qui vient de l’œuvre de Jésus-Christ. Il y a tout le renouvellement de la création (Romains 8.19-21). Même la condamnation éternelle des réprouvés découle de la croix (Romains 14.9). Ce supplice injuste était le passage obligé pour que le Fils de Dieu incarné accède à la royauté (Hébreux 1.3). Il a reçu tout pouvoir, toute autorité (Matthieu 28.18 ; Jean 5.22 ; Actes 17.31).
Le psalmiste nous demande de nous arrêter sur cette œuvre unique. Ce salut est un miracle à nos yeux (Psaume 119.23) parce qu’il repose entièrement sur la puissance de Dieu. La réalisation était ce qui était attendu, ce jour que l’Éternel a fait (Psaume 119.24). Combien grande doit être notre joie.
Ce salut est plus qu’une œuvre objective qui date de 20 siècles. Elle devient une œuvre subjective pour chacun des élus parce que le Seigneur l’applique à ceux qu’il s’est choisis (Psaume 119.25). Combien nous devons bénir le Christ (Psaume 119.26, cf. Matthieu 21.9) ainsi que tous ceux qui le suivent (Psaume 119.26).
La fin du psaume prépare la fête, les célébrations en l’honneur du Dieu de notre salut (Psaume 119.27-29).
Père éternel, nous voulons te bénir pour Jésus-Christ, la pierre de l’angle, celle qui maintient tout l’édifice (Éphésiens 2.20). Nous voulons nous réjouir en toi, le Dieu de notre salut, et en ton Fils unique, celui qui tu as envoyé pour accomplir ce salut.