Je vous invite à faire la lecture du psaume 119.25-32.
Mon âme est attachée à la poussière: Rends-moi la vie selon ta parole! Je raconte mes voies, et tu m’exauces: Enseigne-moi tes statuts! Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances, Et je méditerai sur tes merveilles! Mon âme pleure de chagrin: Relève-moi selon ta parole! Éloigne de moi la voie du mensonge, Et accorde-moi la grâce de suivre ta loi! Je choisis la voie de la vérité, Je place tes lois sous mes yeux. Je m’attache à tes préceptes: Éternel, ne me rends point confus! Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon cœur.
Dans cette section du psaume 119, l’auteur exprime à deux reprises sont désarroi. Son âme est attachée à la poussière (Psaume 119.25) et son âme pleure de chagrin (Psaume 119.28).
La poussière représente la mort (Genèse 3.19). Notre âme vit des émotions qui nous rapprochent de la mort, c’est-à-dire que nous avons l’impression que Dieu n’agit pas, ne communique pas sa vie.
Lorsque nous traversons cette vallée, le seul refuge doit être Dieu qui nous fait vivre selon sa Parole (Psaume 119.25). Cette prière présuppose une lucidité sur l’état de notre âme. Sans Dieu, nous n’avons aucune vie.
Mais comment la Parole de Dieu peut-elle nous faire vivre ? C’est parce que la Parole de Dieu est vivante (Hébreux 4.12). Elle agit. L’Esprit de Dieu fait l’œuvre de Dieu par la Parole de Dieu. Oh, combien nous devons comprendre qu’il n’y a de vie qu’en Dieu et que sa Parole créatrice est aussi sa Parole recréatrice.
Le psalmiste a expérimenté cette communion avec Dieu (Psaume 119.26) et demande au Seigneur de lui faire comprendre sa Parole (Psaume 119.27). Reconnaissons-nous que notre compréhension de la Parole de Dieu n’est possible que lorsque Dieu nous enseigne ? Demandons au Seigneur son instruction lorsque nous la lisons.
Les versets nous montrent une synergie, une coopération entre le croyant et Dieu. Le croyant se nourrit de la Parole de Dieu qui, à son tour, communique la vie de Dieu, c’est-à-dire les pensées de Dieu. Notre âme reprend vie au contact de la Parole de Dieu, notre espérance est alimentée, notre foi est affermie.
Dans le chagrin, le croyant compte encore sur la Parole de Dieu (Psaume 119.28). Il y trouve une pleine consolation. L’exposition à la Parole de Dieu n’a pas pour but de nous faire oublier les difficultés de la vie. Son rôle est plutôt de donner au croyant la perspective de Dieu dans les difficultés, de nous instruire sur le plan de Dieu dans ces difficultés et nous rappeler que Dieu est là, avec nous, toujours auprès de nous dans les difficultés.
La méditation des Écritures nous donne de sortir de la prison de nos pensées. Nous avons la pensée de Dieu qui a tout pour nous relever.
Un des effets de la Parole de Dieu est de nous éloigner du péché (Psaume 119.29). Quelqu’un a dit : « La Bible te gardera loin du péché, mais le péché te gardera loin de la Bible ». Reconnaissons que ce n’est que par la puissance du Seigneur que nous pouvons lui obéir (Psaume 119.29, cf. Ézéchiel 11.19-20).
Ceci dit, le croyant ne doit pas demeurer passif sous prétexte qu’il attend l’œuvre de Dieu. Nous sommes appelés à joindre tous nos efforts en s’attachant à la Parole de Dieu (Psaume 119.30) et en l’appliquant (Psaume 119.31) tout en s’attendant au Seigneur qui mérite toute la gloire dans notre progression (Psaume 119.32).
Bon Père céleste. Merci pour ta Parole qui nous donne accès à tes pensées et qui nous instruit sur ton plan parfait. Donne-nous la soif constante de ta Parole, accorde-nous le réflexe de toujours puiser dans cette mer de trésors.