« Nous devons voir la correction du Seigneur comme une bénédiction, même si nous trouvons cela difficile et pénible. Ne remettons jamais en question non seulement l’amour de notre Père céleste pour nous, mais aussi le fait que tout ce qu’il fait et tout ce qu’il permet sont par amour pour nous. Ce ne sont jamais des condamnations que Dieu envoie sur ses enfants pour la bonne raison que le Christ a pris notre condamnation. Nous ne sommes plus sous la condamnation, mais sous la restauration. Ce ne sont jamais des malédictions que Dieu envoie sur ses enfants pour la bonne raison que le Christ a pris sur lui les malédictions qui auraient dû nous revenir. Puisque le Christ a pris sur lui les malédictions de l’alliance qui nous revenaient, nous recevons les bénédictions de l’alliance, c’est-à-dire l’ensemble des promesses de Dieu. Ça doit nous parler pour plusieurs raisons. Je ne dois jamais interpréter ce qui m’arrive en dehors de ces vérités. Le jour où je pense que Dieu me condamne ou qu’il me maudit, c’est soit que je ne suis pas vraiment chrétien, soit que je n’ai pas compris ce que le Christ a subi à la croix. »
Introduction
Privilèges
Maintenant, quels sont les privilèges de l’adoption? En tout premier lieu, nous avons une relation filiale avec celui qui nous a créés et de qui nous étions ennemis. Nous pouvons nous approcher de Dieu comme ses enfants. Nous n’avons plus à craindre pour le futur, pour notre éternité. Nos vies sont entre les mains de Dieu notre Père qui a tout, mais vraiment tout fait pour nous. Ensuite, nous avons une famille, c’est-à-dire tous les chrétiens sont nos frères et nos sœurs. C’est comme ça que nous devons nous considérer les uns les autres : comme des frères et des sœurs, enfants du même Père. Troisièmement, nous sommes au bénéfice des soins paternels de Dieu. Nous pouvons lui demander tout ce dont nous avons besoin : il connaît nos besoins et il veut répondre à ceux-ci.
Ces besoins sont tellement plus que la nourriture et la santé. Notre besoin le plus criant, c’est notre sanctification, c’est notre restauration. Si je lutte contre un péché, je peux demander au Seigneur de me délivrer, de m’aider dans ce combat. Si j’ai de la difficulté dans une situation, je peux demander la sagesse à Dieu qui donne sans mesure. Notre Père céleste est en mesure de répondre à tous nos besoins. Les soins pastoraux se voient aussi par les épreuves que le Seigneur nous envoie et les corrections qu’il nous fait subir. Nous devons toujours être reconnaissants de ces passages difficiles pour l’unique raison qu’elles nous viennent de notre Père céleste qui est en train d’œuvrer dans nos vies.
Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur, et ne te décourage pas lorsqu’il te reprend. Car le Seigneur corrige celui qu’il aime, et frappe de verges tout fils qu’il agrée. Supportez la correction : c’est comme des fils que Dieu vous traite. Car quel est le fils que le père ne corrige pas? Mais si vous êtes exempts de la correction à laquelle tous ont part, alors vous êtes des bâtards et non des fils. Puisque nous avons eu des pères selon la chair, qui nous corrigeaient et que nous avons respectés, ne devons-nous pas, à plus forte raison, nous soumettre au Père des esprits pour avoir la vie? Nos pères, en effet, nous corrigeaient pour peu de temps, comme ils le jugeaient bon; mais Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à sa sainteté. Toute correction, il est vrai, paraît être au premier abord un sujet de tristesse et non de joie; mais plus tard elle procure un paisible fruit de justice à ceux qu’elle a formés. (Hébreux 12.5-11)
Nous devons voir la correction du Seigneur comme une bénédiction, même si nous trouvons cela difficile et pénible. Ne remettons jamais en question non seulement l’amour de notre Père céleste pour nous, mais aussi le fait que tout ce qu’il fait et tout ce qu’il permet sont par amour pour nous. Ce ne sont jamais des condamnations que Dieu envoie sur ses enfants pour la bonne raison que le Christ a pris notre condamnation. Nous ne sommes plus sous la condamnation, mais sous la restauration. Ce ne sont jamais des malédictions que Dieu envoie sur ses enfants pour la bonne raison que le Christ a pris sur lui les malédictions qui auraient dû nous revenir.
Puisque le Christ a pris sur lui les malédictions de l’alliance qui nous revenaient, nous recevons les bénédictions de l’alliance, c’est-à-dire l’ensemble des promesses de Dieu. Ça doit nous parler pour plusieurs raisons. Je ne dois jamais interpréter ce qui m’arrive en dehors de ces vérités. Le jour où je pense que Dieu me condamne ou qu’il me maudit, c’est soit que je ne suis pas vraiment chrétien, soit que je n’ai pas compris ce que le Christ a subi à la croix.
Si je suis chrétien, je dois tout interpréter ce qui m’arrive en considérant ces vérités, même les pires choses que le Seigneur peut nous faire traverser. Ces vérités doivent aussi nous parler dans nos rapports fraternels. Si le Seigneur a été condamné à la place des chrétiens, comment pourrais-je prononcer une condamnation sur mon frère ou sur ma sœur? Comment pourrais-je maudire mon frère ou ma sœur alors que le Christ a été fait malédiction pour lui afin qu’il soit éternellement béni? Ça signifie que je dois traiter mes frères et mes sœurs en cherchant à les édifier, à les bénir. Il se peut que j’aie raison sur un point contre mon frère, il se peut que j’aie à le reprendre. Si je comprends que je dois le bénir et l’édifier, mon intervention ne sera pas la même que si je ne comprends pas cela. Aussi, si je ne cherche pas à le bénir et à l’édifier, je travaille dans le sens inverse de Dieu. Alors que le Seigneur sanctifie et encourage son enfant, je travaille à l’écraser. La règle est de traiter nos frères et nos sœurs exactement comme le Seigneur les traite.
Daniel Durand, pasteur
6 décembre 2o17