Méditation quotidienne – Psaumes 75

*Veuillez noter que la numérotation des versets de ce psaume diffère d’une version à l’autre.

Je vous invite à faire la lecture du psaume 75 :

Au chef de chœur. « Ne détruis pas ». Psaume d’Asaph. Cantique. Nous te célébrons, Dieu ! nous te célébrons ; Proche est ton nom : L’on raconte tes actions redoutables. Au temps que j’aurai fixé, C’est moi qui jugerai avec droiture. La terre se fond avec tous ceux qui l’habitent : C’est moi qui affermis ses colonnes. Pause. Je dis à ceux qui se vantent : Ne vous vantez pas ! Et aux méchants : N’élevez pas le front ! N’élevez pas si haut votre front, Ne parlez pas (ainsi), le cou raide. Car ce n’est ni de l’orient, ni de l’occident, Ni du désert (que vient) l’élévation. Car Dieu est celui qui juge : Il abaisse l’un, et il élève l’autre. Car il y a dans la main de l’Éternel une coupe, Où fermente un vin plein de mélange, Et il en verse : Tous les méchants de la terre Sucent, boivent jusqu’à la lie. Et moi je l’annoncerai à jamais ; Je psalmodierai (en l’honneur) du Dieu de Jacob. Et j’abattrai le front de tous les méchants ; Le front du juste s’élèvera. (Psaumes 75.1-11)

Ce psaume ouvre sur la célébration en raison des actes de Dieu (Psaumes 75.2). C’est par les merveilles accomplies par Dieu que nous pouvons apprécier ses attributs.

Les soupirs des autres psaumes qui s’expriment par des « jusqu’à quand, Seigneur ? » font place ici à la confiance que Dieu agira en son temps (Psaumes 75.3). Nous devons savoir que le temps de Dieu est toujours le meilleur. Il fait advenir plusieurs choses qui nous échappent et qui nous dépassent. Nous devons avoir confiance dans le Seigneur parce qu’il fait toute chose bonne en son temps (Ecclésiaste 3.11).

Cette foi est affermie avec la considération que les bouleversements dans la création sont dans les limites de la souveraineté de Dieu (Psaumes 75.4).

Place à l’exhortation visant les prétentieux et les méchants (Psaumes 75.5-7). En fait, l’auteur les invite à considérer leurs voies pour la raison suivante : c’est Dieu qui élève et c’est Dieu qui abaisse. Autrement dit, ceux qui veulent s’élever eux-mêmes ne laissent pas Dieu agir.

Est-ce à dire que nous ne devrions pas nous abaisser nous-mêmes sous prétexte que c’est à Dieu de le faire? Ma réponse est que les deux vont ensemble, c’est-à-dire que celui qui s’abaisse a raison de le faire, mais il ne le fait que parce que Dieu agit en lui (Psaumes 119.67; Psaumes 119.71).

De plus, celui qui est de condition plus basse que d’autres devraient voir la souveraineté de Dieu derrière cette situation. Anne est un modèle sur ce point (lecture suggérée : 1 Samuel 1 et 2).

Le psalmiste rappelle aux méchants (c’est-à-dire aux non croyants) que la colère de Dieu pèse sur eux (Psaumes 75.9), alors que les croyants célèbreront l’Éternel (Psaumes 75.10).

Le jugement dernier constituera le point final du renversement des humbles et des prétentieux :

Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. (Matthieu 23.12)

Père céleste, je veux te louer parce que tu m’as montré ma petitesse, tu m’as humilié, donné la repentance (2 Timothée 2.25) et tu me relèves au temps convenable (1 Pierre 5.6). Garde-moi dans l’humilité constamment afin que je perçoive encore mieux ta grandeur.

Prédicateur invité

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