Méditation quotidienne – Psaumes 52

*Veuillez noter que la numérotation des versets diffère d’une version à l’autre.

Je vous invite à faire la lecture du psaume 52 :

Au chef de chœur. Poème de David. Lorsque Doëg l’Édomite vint dire à Saül : David s’est rendu dans la maison d’Ahimélek. Pourquoi te félicites-tu du mal, (triste) héros ? La bienveillance de Dieu (dure) tout le jour. Ta langue n’invente que malice, Comme un rasoir affilé, fourbe que tu es ! Tu aimes le mal plutôt que le bien, La fausseté plutôt que la parole juste. Pause. Tu aimes toutes les paroles mordantes, Langue rusée ! Aussi Dieu te renversera pour toujours, Il te terrassera et t’arrachera de ta tente ; Il te déracinera de la terre des vivants. Pause. Les justes (le) verront, ils auront de la crainte Et se riront de lui : Voilà l’homme qui ne prenait pas Dieu pour protecteur, Mais qui se confiait en ses grandes richesses Et se protégeait par sa ruse ! Et moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier verdoyant, Je me confie dans la bienveillance de Dieu, éternellement et à perpétuité. Je te célébrerai éternellement, car tu as agi. Je veux espérer (en) ton nom, parce que tu es bon A l’égard de tes fidèles. (Psaumes 52.1-11)

Ce psaume est relié aux événements décrits en 1 Samuel 22 que nous vous suggérons fortement de lire pour apprécier le contexte (1 Samuel 22.1-23). David, à qui Dieu avait promis le trône, fuyait devant la menace de Saül, le roi en poste. S’ensuivit un massacre. Saül ordonna la mise à mort de tous les sacrificateurs. Dans le récit, un dénommé Doëg est l’adversaire de David.

Doëg est puissant, et près du roi Saül qui veut s’en prendre à David. Nous sommes devant un ennemi  de l’oint de l’Éternel. La trame est la persécution. Kidner titre son commentaire sur ce psaume « Celui par qui le scandale arrive », associant ce récit à l’avertissement de Jésus (Matthieu 18.6-7).

David a écrit ce psaume pour nous enseigner sur la pensée des ennemis de Dieu. La délation de Doëg appelle la dénonciation de David.

Les méchants se réjouissent du mal alors que l’Éternel est bienveillant (Psaumes 52.3). L’opposition est d’abord spirituelle et morale. Les méchants transgressent la loi de Dieu à qui mieux mieux.

Une des principales manifestations de la méchanceté se trouve dans les paroles (Psaumes 52.4). Rappelons-nous que c’est de l’abondance du cœur que notre bouche parle (Matthieu 12.34). Celui qui est affamé pour le mal est assoiffé pour le mensonge (Psaumes 52.5). Le méchant se délecte de paroles qui détruisent son ennemi (Psaumes 52.6) alors que le chrétien est appelé à bénir ses ennemis, à prier pour eux (Matthieu 5.44).

Le méchant se croit fort, mais il ne pourra résister lorsque Dieu le détruira. Cette finalité sera définitive et éternelle (Psaumes 52.7).

À l’inverse, le sort du juste est des plus prometteurs (Psaumes 52.8). Le rire du juste dans le verset n’est pas malin : il évoque plutôt la joie du retournement, du renversement inattendu.

Le contraste entre le méchant, celui qui se confie dans ses richesses et sa ruse (Psaumes 52.9), et le juste, celui qui se confie en Dieu (Psaumes 52.10), se poursuit. Quelle folie que de penser que nos richesses nous procurent la sécurité et qu’on va bien se tirer d’affaire par notre intelligence!

La fin du psaume (Psaumes 52.10-11) est joyeuse. Elle nous rappelle que nos ennemis n’auront pas le dernier mot. Nous serons en présence de Dieu, en pleine santé, contrairement à ce que nos ennemis souhaitaient. Place à la célébration de notre grand Dieu (Psaumes 52.11).

Les vérités de ce psaume s’incarnent d’abord dans la personne de Jésus-Christ. Il est celui qui a subi les pires persécutions. Il est celui que l’ennemi principal, Satan, voulait dévorer (Apocalypse 12.4). En fait, tous les souhaits maléfiques des ennemis de Dieu contre son Oint sont renversés de telle sorte que notre Roi est sorti victorieux et son peuple le suit. C’est le plus grand renversement. En se plaçant sous le pied du messie pour lui mordre le talon, le serpent y a trouvé son funeste tombeau (Genèse 3.15).

Prière : Seigneur Dieu, je te rends grâce, parce que sans ton intervention, sans la régénération que tu as opérée en moi et en mes frères et sœurs, nous serions encore enlisés dans la méchanceté.

Je te prie pour nous tous : donne-nous de croire que tu délivres tes enfants de l’opposition de ceux qui te rejettent et puissions-nous bénir ceux qui nous maudissent, faire du bien à ceux qui nous font du mal, prier pour ceux qui nous persécutent.

  1. Demandons au Seigneur de rendre notre conscience de plus en plus aiguisée contre le mal;
  2. Rendons grâce au Seigneur pour Jésus-Christ qui est allé au front pour nous protéger. Il a pris les coups à notre place.

Prédicateur invité

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