*Veuillez noter que dans ce psaume, la numérotation des versets peut différer d’une version à l’autre.
Je vous invite à faire la lecture du psaume 18.1-20. Étant donnée la longueur du psaume, nous allons nous arrêter sur les 20 premiers versets dans cette méditation :
Au chef de chœur. Du serviteur de l’Éternel, de David, qui adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, quand l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit : Je t’aime, Éternel, ma force ! Éternel, mon roc, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis sauvé de mes ennemis. Les liens de la mort m’avaient enserré, Et les torrents de la destruction m’avaient épouvanté ; Les liens du séjour des morts m’avaient entouré, Les filets de la mort étaient devant moi, Dans ma détresse, j’invoque l’Éternel, Je crie à mon Dieu ;
De son palais, il entend ma voix, Et mon cri vers lui parvient à ses oreilles. La terre fut ébranlée et trembla, Les fondements des montagnes frémirent Et s’ébranlèrent, parce que sa colère s’était enflammée. Il s’élevait de la fumée de ses narines, Et un feu dévorant sortait de sa bouche ; Il en jaillissait des charbons embrasés. Il inclina les cieux et descendit (Avec) une épaisse nuée sous ses pieds. Il était monté sur un chérubin, et il volait, Il planait sur les ailes du vent. Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui ; (C’étaient) des eaux ténébreuses et de sombres nuages. De l’éclat, qui était devant lui, provenaient des nuages, De la grêle et des charbons de feu. L’Éternel tonna dans les cieux, Le Très-Haut fit retentir sa voix, (Avec) la grêle et les charbons de feu. Il lança ses flèches et les dissémina, Il multiplia les éclairs et les fit éclater. Le lit des eaux apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par ta menace, ô Éternel ! Par le souffle du vent de tes narines. Il étend (sa main) d’en haut, il me saisit, Il me retire des grandes eaux ; Il me délivre de mon ennemi puissant, De ceux qui me haïssent, et qui sont plus forts que moi. Ils m’avaient affronté au jour de mon malheur ; Mais l’Éternel fut mon appui. Il m’a fait sortir (pour me mettre) à l’aise, Il m’a retiré, car il m’a pris en affection. (Psaume 18.1-20)
Dès l’ouverture du psaume, David nous apprend une belle leçon : lorsque le Seigneur nous délivre, lorsqu’il exauce notre prière, lorsque nous constatons sa main protectrice, nous devrions toujours prendre le temps de le louer (Psaume 18.1).
Trop de chrétiens définissent la louange comme étant le chant chrétien. Cette définition n’est pas biblique : un chant chrétien n’est pas nécessairement une louange. Ça peut être un chant d’évangélisation ou de repentance. À l’inverse, une louange peut très bien se faire sans être chantée, comme Jésus, qui a loué son Père qu’il ait révélé ces choses aux enfants (Matthieu 11.25).
Si nous revenons au psaume, nous pouvons apprécier que David ait profité des circonstances pour tirer des conclusions sur Dieu, non sans d’abord lui avoir exprimé son amour profond (Psaume 18.2).
La louange est alimentée par deux aspects : la personne de Dieu et les œuvres de Dieu. C’est vraiment ce qui ressort des versets 3 à 20 (Psaume 18.3-20). Ceci dit, nous devons débuter par les œuvres de Dieu pour apprécier la personne de Dieu.
La raison est que ce sont ses œuvres qui nous donnent d’apprécier qui est Dieu. Sans ses œuvres, sans ses bienfaits, ce que nous apprendrions de Dieu demeurerait des mots.
Ce n’est qu’en considérant la création et la résurrection que j’apprécie la toute-puissance de Dieu. Ce n’est qu’en regardant à la croix que j’apprécie l’amour de Dieu, mais il y a plus.
Je peux difficilement louer Dieu si je n’ai pas personnellement goûté à ses bienfaits. Notre Dieu ne se fait pas connaître uniquement pour que nos connaissances sur lui augmentent : le Seigneur veut que nous goûtions combien il est bon (1 Pierre 2.3). Il veut que nous goûtions au sérieux de sa Parole. La révélation de Dieu est là pour nous envahir : envahir nos pensées, notre cœur, notre âme, nos paroles, nos actions.
Louer Dieu est tellement plus que chanter : c’est reconnaître dans nos vies qui est Dieu. Que notre vie soit une véritable célébration des perfections de Dieu, de ses vertus.
Prière : Seigneur, merci de te faire connaître à nous, merci pour tes bienfaits, pour tes œuvres qui nous permettent d’apprécier plus précisément qui tu es. Merci de renouveler notre intelligence par ta Parole.
Que nos vies te louent, que nos pensées s’harmonisent aux tiennes, que nos activités te célèbrent.
- Rendons grâce au Seigneur de s’être fait connaître à nous personnellement. C’est un très grand privilège;
- Demandons au Seigneur un cœur qui le reconnaît dans toutes ses voies;
- Que le Seigneur nous donne de le faire connaître à d’autres comme d’autres nous l’ont fait connaître.