Méditation quotidienne – Psaumes 17

Je vous invite à faire la lecture du psaume 17 :

Prière de David. Éternel ! écoute ce qui est juste, sois attentif à mon cri, Prête l’oreille à ma prière (faite) avec des lèvres sans ruse. Que mon droit paraisse devant ta face, Que tes yeux contemplent la droiture ! Tu sondes mon cœur, tu le visites la nuit, Tu m’éprouves, tu ne trouveras rien : Ma parole ne dépasse pas ma pensée. A (la vue des) actions des hommes, par la parole de tes lèvres, Je me garde des sentiers des violents ; Mes pas sont fermes dans tes voies Mes pieds ne chancellent pas. Je t’invoque, car tu me réponds, ô Dieu ! Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole ! Toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, Montre les merveilles de tes bienfaits, Par ta droite contre les assaillants. Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; Cache-moi, à l’ombre de tes ailes, Contre les méchants qui me persécutent, Contre mes ennemis acharnés qui me cernent, Ils se renferment dans leur graisse, Leur bouche parle avec orgueil, Ils sont sur nos pas, déjà ils nous entourent, Ils jettent les yeux (sur nous), pour (nous) étendre à terre. On dirait un lion avide de déchirer, Un lionceau aux aguets dans son repaire. Lève-toi, Éternel, marche à sa rencontre, fais-le plier ! Délivre-moi du méchant par ton épée, Des hommes par ta main, Éternel, des hommes de ce monde ! Leur part est dans la vie, Et tu remplis leur ventre de ce que tu as mis en réserve ; Leurs fils sont rassasiés, Et ils laissent leur superflu à leurs jeunes enfants. Pour moi, avec justice, je verrai ta face ; Dès le réveil, je me rassasierai de ton image. (Psaume 17.1-15)

Dans ce psaume, David expose son innocence. Ses paroles sont justes, sans ruse (Psaume 17.1). Il est droit (Psaume 17.2) et prêt à être passé en examen (Psaume 17.3). Il se garde des sentiers des violents (Psaume 17.4), préférant les voies de Dieu dans lesquelles il ne chancelle pas (Psaume 17.5).

Comment peut-on lire ceci sans être surpris? Est-ce que David serait son propre juge? Comment se fait-il qu’il ne dise rien de son péché dans ce psaume? Avouons-le : si nous entendions un frère ou une sœur affirmer les mêmes choses sur lui-même, nous serions choqués. Voici quelques éléments de réponse.

Premièrement, c’est le verdict de Dieu, puisque David était inspiré. David ne s’attribue pas ces vertus. Il est très conscient que c’est en raison de l’œuvre du Seigneur qu’il a ces vertus (Psaume 51.4; Psaume 51.9). Cette purification du croyant découle de la grâce de Dieu (1 Jean 1.9). Ainsi fut présenté Noé. C’est parce que Dieu lui avait fait grâce qu’il était juste et intègre (Genèse 6.8-9).

Deuxièmement, David s’est humilié plusieurs fois (Psaumes 6; Psaumes 32; Psaumes 38; Psaumes 51; Psaumes 143). Cet homme de Dieu a lui-même écrit un psaume qui immortalise son péché (Psaume 51.2). Ce n’est donc pas un homme qui dissimule ses fautes.

Troisièmement, ma pensée est que, derrière ces paroles décrivant David, celles-ci décrivent d’abord le Christ. Comme nous l’avions vu hier au Psaumes 16.10 où ce qui est dit sur David décrit en fait ce qui allait arriver au Christ (Actes 2.31). Lorsque nous relisons les versets 1 à 5, nous reconnaissons les perfections du Christ.

Aux versets 6 à 8, David demande la protection au Seigneur en raison des menaces des ennemis. Ceci nous donne une très grande leçon, frères et sœurs.

Nous ne pouvons désirer la protection sans aspirer à la sanctification. Celui qui vit dans le péché se détruit lui-même. Comment pourrait-il demander la protection alors que lui-même contribue à sa destruction? David s’est d’abord assuré qu’il marchait droit avec le Seigneur avant de lui demander sa protection.

Lors de la traversée du désert, le Seigneur dirigeait son peuple par une colonne de nuée de jour et une colonne de feu la nuit (Exode 13.21). La direction du Seigneur ne visait pas seulement à faire passer son peuple du point A au point B : il le protégeait par sa direction (Exode 13.17-18). Comprenons bien ceci, frères et sœurs : nous avons droit à la protection du Seigneur que dans la mesure où nous suivons sa direction. Ça va de soi dans l’image du berger et de la brebis. Si nous nous égarons, le Seigneur nous ramènera, mais il se peut que nous nous blessions sur la route.

Alors, avant de prier pour notre protection, demandons au Seigneur de nous donner la consécration, d’incliner notre cœur dans la recherche de la sanctification.

David avait ainsi une double assurance. La première est que ses opposants feront face à Dieu (Psaumes 17.7; Psaumes 17.13-14). Ils s’en prennent aux croyants : c’est Dieu qui s’en chargera. La deuxième assurance de David, c’est son avenir en présence de Dieu (Psaumes 17.15). C’est là toute l’espérance du chrétien. Nous pouvons vivre bien des épreuves et des injustices : notre espérance n’est pas dans ce monde-ci, mais dans la présence éternelle devant Dieu, notre bon Père céleste.

Prière : Seigneur Dieu, merci pour ton œuvre de consécration, de sanctification dans la vie de tous tes enfants. Merci pour ta patience. Tu nous fais grandir et tu sais doser les épreuves pour cette œuvre.

Je te prie pour tous mes frères et sœurs et te demande de les garder, de veiller sur leur corps comme sur leur âme. Bénis-les, remplis-les de ta présence rassurante.

  1. Prions les uns pour les autres, sans nous relâcher, afin que Dieu nous fasse grandir dans l’épreuve actuelle;
  2. Demandons au Seigneur qu’il nous donne de veiller les uns sur les autres en priant pour eux, en se téléphonant les uns les autres, en secourant ceux qui ont le plus besoin;
  3. Louons le Seigneur pour son si grand salut. Nous n’avons aucune espérance dans de monde-ci, mais l’espérance que nous avons en Jésus-Christ est comme une ancre pour nos âmes (Hébreux 6.19).

Prédicateur invité

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