Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? (Matthieu 6.24-25)
Chers frères et sœurs, la situation actuelle est difficile pour plusieurs personnes, voire inquiétante, tant pour la santé physique que pour les nécessités matérielles.
Le texte ci-haut rapporte des paroles de Jésus dans son fameux sermon sur la montagne. Jésus fait un lien entre l’idolâtrie (Matthieu 6.24) et les inquiétudes (Matthieu 6.25). Ce lien est fortement confirmé par « C’est pourquoi » qui introduit le verset 25.
En quoi ces inquiétudes révèlent-elles l’idolâtrie du cœur? C’est dans le fait de placer notre confiance dans ce que nous possédons, que ce soit la santé ou les biens matériels.
Je suis le premier à trouver inconfortable la disette. J’ai souvent confessé à l’Église mon insécurité chronique même dans la prospérité. Mon insécurité équivaut à insinuer que Dieu ne sera pas fidèle à ses promesses ou qu’il n’a pas la puissance de les accomplir.
Nous avons présentement une circonstance qui nous permet de prendre une photo de notre cœur sur ces choses : nos soucis révèlent nos priorités.
Ceci dit, je n’insinue pas que nous ne devons pas nous inquiéter. De la même manière que Paul se souciait pour toutes les Églises (2 Corinthiens 11.28), il y a une inquiétude, un souci légitime pour nos proches.
Seulement, ces soucis ne doivent pas nous amener à ne plus fixer les yeux sur Jésus-Christ (Hébreux 12.1-2). Notre foi doit être en Jésus-Christ et en lui seul : il est notre Sauveur et pas seulement pour l’éternité lointaine : dès maintenent, nos vies sont entre ses mains. Il est notre souverain Berger, le gardien de nos âmes (1 Pierre 2.25).
Le croyant connaîtra des soucis, des inquiétudes, mais il se tournera vers son Dieu, celui qui pourvoit en toute chose.
- Prions les uns pour les autres pour que les circonstances actuelles soient l’occasion d’affermir notre foi.
- Prions que nous ayons tous une confiance renouvelée en notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Louons le Seigneur pour ses tendres soins à notre égard.
Daniel Durand, pasteur
19 mars 2020