Je vous invite à faire la lecture du psaume 114.
Quand Israël sortit d’Égypte, Quand la maison de Jacob s’éloigna d’un peuple barbare, Juda devint son sanctuaire, Israël fut son domaine. La mer le vit et s’enfuit, Le Jourdain retourna en arrière; Les montagnes sautèrent comme des béliers, Les collines comme des agneaux. Qu’as-tu, mer, pour t’enfuir, Jourdain, pour retourner en arrière? Qu’avez-vous, montagnes, pour sauter comme des béliers, et vous, collines, comme des agneaux? Tremble devant le Seigneur, ô terre! Devant le Dieu de Jacob, qui change le rocher en étang, le roc en source d’eaux.
En lisant un commentaire sur ce psaume, j’ai trouvé que les choses étaient tellement bien dites que je ne fais que vous les retransmettre. C’est tiré de Holman Old Testament Commentary.
En tant que sauveur de son peuple, Dieu se réjouit d’intervenir dans les affaires de ce monde pour sauver les croyants de leurs périls. Lorsque c’est sa volonté, Dieu leur vient en aide, au moment opportun. Il agit en leur nom et ouvre un chemin lorsque, humainement parlant, il n’y a pas moyen de leur échapper.
Lorsque Dieu délivre les siens, il ouvre une porte que personne ne peut fermer, les sortant ainsi de leur situation difficile. Il les précède alors et les conduit en toute sécurité dans sa volonté. Aucun obstacle n’est trop grand pour que Dieu le surmonte. Aucun ennemi n’est trop grand pour qu’il puisse le vaincre.
Il est le Dieu des nouveaux départs, le Dieu qui libère son peuple de sa captivité. Qu’il s’agisse de péché ou de souffrance injuste, Dieu aspire à libérer les croyants de tout ce qui les emprisonne.
Ce message de délivrance divine est exprimé haut et fort dans le Psaume 114. C’est un hymne qui rappelle deux expériences d’exode dans lesquelles Dieu, premièrement, a séparé la mer Rouge (Exode 14) et, deuxièmement, le fleuve du Jourdain (Josué 3).
Ce chant de célébration commémore les actes puissants de Dieu qui a libéré Israël de l’esclavage de ses maîtres égyptiens et qui a levé tous les obstacles devant elle.
Le récit de l’exode est répété ici dans un langage très poétique, car les eaux de la mer Rouge et du Jourdain sont personnifiées comme fuyant la présence de Dieu lors de leur séparation.
C’est un encouragement pour tous les croyants à se rappeler que Dieu délivre son propre peuple du péché et de la souffrance. Il fait une sortie quand il semble n’y avoir aucun moyen de s’échapper.
Seigneur Dieu. Tes promesses nous rassurent. Tes délivrances passées, en particulier celle de la croix qui nous délivre du péché, sont garantes du futur. Merci de ne pas nous abandonner. Comme c’est réconfortant de savourer, de se délecter de tes promesses.