La providence de Dieu, partie 12

Introduction

La foi morte

La semaine passée, nous avions vu que l’épreuve est parfois là pour que paraisse la foi morte de certains : ceux qui ont fait profession de foi, qui ont peut-être même servi, mais qui se retirent dès que ça ne fait pas leur affaire ou dès que vient l’épreuve. La parabole du Semeur développe ce genre de situation.

Nous avions aussi vu que c’est difficile pour nous d’admettre que, finalement, ces personnes n’étaient pas vraiment chrétiennes, et ce, pour deux raisons. C’est difficile, parce que ce que nous avons vu chez ces personnes nous semblaient de vrais fruits, mais nous devons penser que nous nous étions trompés. Si l’épreuve est là pour mettre en relief, mettre en lumière, c’est donc qu’avant l’épreuve, la réalité ne paraissait pas trop.

Il y a toujours des personnes qui savent bien se déguiser, mais tôt ou tard, quand l’épreuve vient, la vérité sort. La deuxième raison pour laquelle ces situations sont difficiles pour nous, c’est en raison de l’affection que nous avons développée pour ces personnes : nous avons mangé avec elles, nous avons servi à leurs côtés, nous avons parfois passé des vacances avec elles, nous les avons invitées chez nous.

Cette affection rend difficile l’idée que ces personnes n’étaient peut-être pas chrétiennes.

Les promesses maintenues

Ce matin, nous allons voir un deuxième point sur les épreuves. Nous devons savoir que, dans ces situations, le salut du chrétien n’est jamais menacé. Vous connaissez bien Romains 8.35 à 39 :

Qui nous séparera de l’amour de Christ ? La tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : À cause de toi, l’on nous met à mort tout le jour. On nous considère comme des brebis qu’on égorge. Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur. (Romains 8.35-39)

Non seulement le salut du chrétien n’est pas menacé par l’épreuve, mais il est confirmé par sa persévérance.

Daniel Durand, pasteur
22 septembre 2019

Prédicateur invité

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