La croissance du blé parmi l’ivraie, partie 2

« L’évidence de la présence et la progression du mal ne doit pas nous décourager : oui, nous attrister, mais on doit accepter que Dieu accomplit son plan et que le mal présent fait partie du travail d’endurcissement qu’il opère dans le cœur des fils de la rébellion. C’est le temps de sa patience. Nous n’avons pas la responsabilité de faire le ménage, de juger dans le but de condamner les gens et d’enrayer le mal, sous prétexte que nous avons la vérité. Nous devons combattre le mal par la prédication de l’Évangile, bonne nouvelle pour ceux à qui Dieu donne des oreilles. Nous devons nous réjouir de la grâce qui opère son œuvre de transformation, nous sanctifiant, nous rendant semblables à Christ, nous rendant obéissants et persévérants. Notre assurance et sécurité, c’est l’œuvre parfaite accomplie par Christ pour nous à la croix. Il est notre espérance. Patientons et laissons à Dieu de régner et de gérer les âmes qui sont sa création, pour le royaume ou pour la perdition. Maintenant, plus que jamais, nous devrions prier: « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », car maintenant, plus que jamais, l’Évangile perce dans les endroits les plus improbables. Le royaume est fécond par l’église universelle. »

 

Jésus a expliqué à ses disciples que c’est comme ça que l’Évangile avance toujours dans le monde, côte à côte, et tous ces malheurs et toutes ces sources de pessimisme et de découragement deviennent au contraire des évidences pour la joie et l’espoir éternel. Il leur dit :

Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire: Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie? Il leur répondit: C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l’arracher? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. (Matthieu 13.24-30)

Pour expliquer cette parabole, Jésus dit :

Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme; le champ, c’est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l’ivraie, ce sont les fils du malin; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable; la moisson, c’est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité: et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. (Matthieu 13.37-43)

Essentiellement, Jésus disait que, à mesure que l’histoire avance, les principes de base de la méchanceté et de la justice travaillent avec constance de plus en plus : le mal mûrit et devient de plus en plus pervers, toujours plus distinctif. De même, la piété mûrit et devient de plus en plus pieuse (ex. Étienne – Paul – fil rouge). La croissance de l’ivraie se manifestera par une horrible débauche et une abomination inimaginable.

Au fil du temps, les hommes deviennent de plus en plus caratérisés par l’esprit de l’Antéchrist : la malédiction devient de plus en plus évidente. Ils persistent dans leur rébellion jusqu’à la fin, criant et réclamant que les pierres leur tombent dessus (Apocalypse 6.16). Ainsi, au fur et à mesure que l’histoire avance, le mal devient de plus en plus évident. L’ivraie mûrit.

Toutefois, grâce à Dieu, le blé continue de mûrir. L’église de Jésus devient de plus en plus puissante en tant que canal de grâce. La fidélité de l’alliance de Dieu ressort de plus en plus. La vérité de l’évangile devient de plus en plus claire au fil du temps.

Un contraste grandissant

La réalité inébranlable de la bonne nouvelle devient de plus en plus contrastante avec la vanité des pensées et les philosophies du monde.

La promesse de la Grande commission est plus largement réalisée à mesure que se déroule l’histoire.

Le blé et l’ivraie, côte à côte

Dieu n’a pas perdu le contrôle, au profit du travail du malin ! Le bien et ses élus sont-ils en péril ?

Le blé est dans le monde : c’est l’église. L’ivraie, c’est ceux qui se disent de Dieu par toutes sortes de croyances et pratiques religieuses sans Christ, mais qui sont du monde, en plus de ceux qui se disent ouvertement non croyant. On les retrouve donc dans le monde, mais aussi dans nos assemblées d’Église. Satan, le menteur et manipulateur, fait accroire à certains qu’ils sont de Dieu ! Plusieurs adhèrent à ce qui leur est présenté, qui est souvent les bénéfices de l’Évangile, et non l’Évangile qui produit une repentance sage conduisant au salut.

Il leur répondit: C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l’arracher? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. (Matthieu 13.24-30)

L’évidence de la présence et la progression du mal ne doit pas nous décourager : oui, nous attrister, mais on doit accepter que Dieu accomplit son plan et que le mal présent fait partie du travail d’endurcissement qu’il opère dans le cœur des fils de la rébellion. C’est le temps de sa patience.

Nous n’avons pas la responsabilité de faire le ménage, de juger dans le but de condamner les gens et d’enrayer le mal, sous prétexte que nous avons la vérité. Nous devons combattre le mal par la prédication de l’Évangile, bonne nouvelle pour ceux à qui Dieu donne des oreilles.

Nous devons nous réjouir de la grâce qui opère son œuvre de transformation, nous sanctifiant, nous rendant semblables à Christ, nous rendant obéissants et persévérants.

Notre assurance et sécurité, c’est l’œuvre parfaite accomplie par Christ pour nous à la croix. Il est notre espérance.

Patientons et laissons à Dieu de régner et de gérer les âmes qui sont sa création, pour le royaume ou pour la perdition.

Maintenant, plus que jamais, nous devrions prier: « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », car maintenant, plus que jamais, l’Évangile perce dans les endroits les plus improbables. Le royaume est fécond par l’église universelle.

Sylvain Forest, pasteur
22 mai 2019

Sylvain Forest

Pasteur de l’Église Baptiste de la Foi de Drummondville

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