Je vous invite à faire la lecture du psaume 112.
Le psaume précédent nous avait laissés sur la sagesse qui débute par la crainte de l’Éternel, thème majeur du livre des Proverbes.
Le psaume 112 semble décrire le caractère de celui qui craint l’Éternel.
La béatitude introduit le verset. Le bonheur est pour ceux qui obéissent aux commandements de Dieu en y trouvant leur plaisir (Psaumes112.1). Comment trouver son plaisir dans des commandements ?
1. En reconnaissant que nous sommes perdus sans la loi de Dieu, c’est-à-dire que nous ne sommes pas en mesure de marcher droitement pour Dieu sans connaître sa loi.
2. En voyant dans l’obéissance à la loi le moyen d’exprimer au Seigneur et aux hommes notre loyauté envers lui.
Le croyant craint Dieu, ce qui signifie qu’il prend vraiment au sérieux ce que Dieu dit dans sa Parole. Il a une profonde révérence à Dieu. Prendre au sérieux la Parole du Seigneur, le craindre implique l’obéissance à sa Parole. C’est implicite lorsqu’il est question de commandements (Psaumes112.1).
Celui qui est consacré au Seigneur a cette espérance que sa descendance sera aussi bénie (Psaumes112.2).
La richesse est dans sa main (Psaumes112.3). S’agit-il de richesses matérielles ou spirituelles ? Pourquoi pas les deux ? Présentement, nous jouissons des richesses spirituelles (Éphésiens 1.3), et lorsque nous serons glorifiés, nous jouirons aussi de tous les biens de la terre (Matthieu 5.5).
Ceux qui craignent Dieu sont enfants de lumière, marchent dans la lumière et sont la lumière du monde (Psaumes112.4). Sa crainte de Dieu lui donne nécessairement de prendre soin de ses frères et sœurs (Psaumes112.4-5, 9).
Ses richesses ne l’égarent pas, il demeure dans la droiture (Psaumes112.6-8). Ses richesses ne le conduisent pas à placer sa confiance en celles-ci. Il craint l’Éternel et il l’exprime bien dans la gestion des biens dont l’Éternel l’a pourvu.
À l’inverse, le méchant l’envie et se détruit en se laissant ronger par sa jalousie (Psaumes112.10).
Frères et sœurs. Le Seigneur aurait pu faire en sorte que nous n’ayons pas besoin de biens terrestres. Dans sa grande sagesse, il a décidé de nous créer avec des besoins terrestres et il pourvoit à tous nos besoins.
Ces biens terrestres doivent être pour nous l’occasion d’exprimer notre service pour Dieu en l’honorant avec tout ce qu’il nous confie.
Père céleste, créateur du ciel et de la terre, nous reconnaissons que tout t’appartient en propre. Donne-nous la crainte de ton nom dans tout ce que nous pensons, tout ce que nous faisons, tout ce que nous possédons.