Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. – 1 Jean 3.22
La garantie de voir nos prières exaucées est balisée dans les Écritures. Celles-ci doivent être faites selon la volonté de Dieu (1 Jean 5.14-15). Le verset que nous méditons ici fait le lien entre 1- l’exaucement à notre prière et 2- notre obéissance aux commandements et l’agir qui plaît au Seigneur.
Le verset ne signifie pas que notre obéissance nous donne le privilège de pouvoir demander n’importe quoi, comme si celle-ci était méritoire et ouvrait la porte à tous nos caprices.
C’est plutôt que celui qui obéit au Seigneur, qui agit pour plaire au Seigneur, aura nécessairement des requêtes conformes à la volonté du Seigneur. Celui qui plaît au Seigneur ne demandera pas ce qui déplaît au Seigneur. Le lien entre l’exaucement et l’obéissance est un lien logique.
Si nous sommes insoumis au Seigneur, nos requêtes feront ressortir cette insoumission. En fait, l’examen de mes requêtes, de mes attentes envers le Seigneur reflète le niveau de zèle pour le Seigneur. Si je suis attiré par les choses du monde, je vais demander les choses du monde au Seigneur. Dans ce cas, je n’ai aucune garantie d’être exaucé.
L’exaucement ne signifie pas nécessairement que j’obéis au Seigneur. Il se peut que le Seigneur m’accorde une demande pour que je constate mon éloignement.
Ce que le verset dit simplement, c’est que, sans obéissance au Seigneur, le croyant n’a pas de garantie d’être exaucé.
Lorsque nous prions, examinons nos requêtes.
Seigneur Dieu, donne-nous de rechercher ta volonté, de faire de toi nos délices. Donne-nous des cœurs entiers à toi.