Fw: MÉDITATION DU 9 OCTOBRE 2020

Je vous invite à faire la lecture du Psaume 138.

Il a été dit que les problèmes font ressortir soit le meilleur de nous, soit le pire. Il ne fait aucun doute que les graves problèmes que nous rencontrons dans notre vie nous servent de test pour voir comment nous allons y réagir.

Il est fréquent, même chez le chrétien, et lorsque l’épreuve vient, de tout concentrer sur les circonstances pour les faire changer. Mais est-ce la première chose à faire ?

David commence pour louer le Seigneur (Psaume 138.1-3). Comme ce fut mentionné dans la méditation de certains psaumes précédents, louer le Seigneur consiste à proclamer qui il est, c’est-à-dire ses attributs, et reconnaître ceux-ci dans ses œuvres.

Mais là ne s’arrête pas la louange. Ce qui est proclamé doit venir du cœur. Reconnaître les attributs de Dieu consiste aussi à les reconnaître pratiquement dans nos actions et nos décisions. Si je proclame que Dieu est fidèle, mais que je doute sérieusement qu’il va prendre soin de moi, il y a une incohérence entre mon propos et mon agir.

C’est pourquoi, louer le Seigneur dans l’épreuve nous permet de se replacer dans la perspective de Dieu.

Puis, David vois la solution en Dieu et en ses promesses (Psaume 138.4-6). Le Seigneur est en train d’établir son royaume qui connaîtra son apogée sous les nouveaux cieux, sur la nouvelle terre.

Ce regard sur l’horizon futur et glorieux permet à David de renouveler sa confiance dans le Seigneur (Psaume 138.7-8). Notre foi, notre capacité à faire face aux défis de la vie ne se développe pas dans la pensée magique. Elle se développe dans la louange au milieu des épreuves.

Si nous pensons que l’épreuve n’est qu’un fâcheux concours de circonstances qui n’a pas de sens, nous allons réagir en nous concentrant sur celles-ci. Mais si nous comprenons que l’épreuve est voulue par Dieu pour notre sanctification, ou encore pour notre témoignage comme ce fut le cas de Job, nous allons même apprécier l’épreuve. Elle a un sens. Nous la verrons comme s’inscrivant dans l’œuvre parfaite et bienfaisante de Dieu.

Père céleste. Jésus a dû apprendre l’obéissance par les choses qu’il a souffertes (Hébreux 5.8) et ce, bien qu’il fût ton Fils. À combien plus forte raison avons-nous besoin de cette pédagogie de l’épreuve. Rends-nous dociles à toi.

Prédicateur invité

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