Les Écritures font un lien entre l’obéissance du chrétien à la loi de Dieu et l’amour de Dieu dans le chrétien qui mut cette obéissance.
Chez les chrétiens, il y en a qui affirment que toute la loi de l’Ancien Testament est caduque et ne concerne pas le chrétien. L’argument premier est que nous ne sommes plus sous la loi puisque Jésus l’a toute accomplie pour son peuple.
Mon point de vue est que l’accomplissement de Jésus ne supprime pas la loi mais nous sort de la condamnation de la loi. Cependant, la loi demeure pertinente puisqu’elle est l’expression de la morale de Dieu (Romains 7.12, cf. Jérémie 31.31-34).
Il serait impensable de croire que Jésus nous sorte de la condamnation de la loi en raison de nos transgressions, et qu’après la conversion, nous puissions transgresser allègrement cette même loi sous prétexte que nous ne sommes plus sous cette loi.
Revenons au lien entre l’obéissance du chrétien à la loi de Dieu et l’amour de Dieu. L’amour implique la fidélité à l’autre, à ce qu’il est. Aimer Dieu ne se vit que dans l’adhésion de cœur à sa sainteté. Or, c’est par la loi que nous pouvons comprendre comment se vit la sainteté de Dieu.
Jean nous place maintenant devant une logique incontournable : « celui qui déclare demeurer en lui, doit marcher aussi comme lui, le Seigneur, a marché ». C’est par la marche, l’obéissance à l’exemple de Jésus, que la vie chrétienne se vit.
Seigneur, pardonne nos désobéissances, rends-nous dociles à ta loi, à l’exemple de Jésus-Christ.