Je vous invite à faire la lecture du Psaume 128.
Ce psaume présente une autre béatitude (Psaume 128.1). Nous savons que les hommes travaillent tous à leur bonheur. Et lorsqu’ils pensent l’avoir trouvé, ils s’inquiètent à la possibilité de le perdre.
Le vrai bonheur n’est possible que dans la crainte de l’Éternel. Le texte ne présente pas deux actions successives, c’est-à-dire craindre et marcher. Le dernier verbe a plutôt une valeur de participe. Celui qui craint l’Éternel le fait en marchant dans les voies du Seigneur. L’obéissance est donc la démonstration de la crainte de l’Éternel.
Le Seigneur bénit ceux qui marchent dans ses voies. Il bénit l’œuvre de nos mains (Psaume 128.2) et cette crainte du père envers Dieu rejaillit sur son épouse et ses enfants (Psaume 128.3-4).
Je crois fermement qu’un homme, un chef de famille selon le cœur de Dieu peut s’attendre à ce que sa consécration soit un modèle pour son épouse et ses enfants. Négliger ces devoirs met directement en péril la famille.
Le croyant juif qui vivait ces choses pouvait espérer pour son peuple (Psaume 128.5) et pour ses descendants (Psaume 128.6).
Dans l’Église, il y a une belle application. Pour que l’Église prospère, il faut que les hommes, les chefs de famille, se consacrent au Seigneur. Ces hommes auront des familles selon Dieu, et l’Église du Seigneur sera d’autant plus affermie. De la même manière qu’un mur solide ne peut être fait de briques friables, une Église solide a besoin de familles où le père joue son rôle.
Ô Seigneur, permets que nous, les hommes, les chefs de famille, soyons consacrés. Donne-nous de jouer notre rôle, d’être des modèles pour nos épouses et nos enfants.
Joints ta grâce à nos efforts pour que les membres de notre famille soient aussi consacrés entièrement à toi. Fais de notre Église, une Église fidèle, une Église modèle en toute chose, pour la gloire de ton nom.