Méditation quotidienne – 1 Jean 3.1

A ceci nous reconnaissons que nous l’avons connu : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est vraiment parfait en lui. A ceci nous reconnaissons que nous sommes en lui : celui qui déclare demeurer en lui, doit marcher aussi comme lui (le Seigneur) a marché. – 1 Jean 2.3-6

Jusqu’à maintenant, Jean nous a fait comprendre que celui qui prétend ne pas pécher n’est pas chrétien. La vérité n’est pas en lui.

Dans les versets que nous méditons aujourd’hui, Jean nous présente le contraire du péché. C’est l’obéissance à la loi de Dieu. L’équation est simple.

– Celui qui dit ne pas pécher n’a pas la vérité en lui (1.8).
– Celui qui garde les commandements de Dieu démontre qu’il connaît Dieu (2.3).

Dans cette épître, Jean présente des critères, des fruits permettant de discerner le faux du vrai chrétien. Et c’est le même critère que nous devons utiliser pour nous examiner individuellement. Si je me détourne allègrement de la loi de Dieu, c’est que je ne recherche pas la sanctification. C’est donc que l’Esprit de sainteté n’est pas en moi.

C’est encore le même critère pour vérifier la crédibilité de la profession de foi de celui qui veut se faire baptiser (cf. Matthieu 3.7).

Bien qu’il y aura toujours des hypocrites ici-bas qui simuleront une soumission au Seigneur et que le jugement de l’Église demeure faillible, ça demeure le seul critère donné par le Seigneur pour se reconnaître comme frères et sœurs. La profession de la bouche qui n’est pas suivie d’une adhésion engagée est vaine et trompeuse.

S’agit-il d’une soumission légaliste et d’un conformisme extérieur ? Certes pas. La soumission à la loi de Dieu doit se voir dans son aspect de cœur et dans son application positive.

L’aspect de cœur signifie que le croyant ne se contentera pas d’un conformisme extérieur. Il prendra plutôt plaisir dans la loi de l’Éternel pour la méditer et la mettre en pratique (Psaume 1). C’est une soumission de cœur (Jérémie 31.31-34) qui nécessite une action déterminante de l’Esprit de Dieu (Ézékiel 11.19-20).

L’application positive signifie que le croyant ne se contentera pas de s’abstenir des interdits de la loi de Dieu comme ne pas commettre de meurtre. Il va le plus loin possible de l’autre côté et va aimer ses ennemis. Jean dira plus loin que celui qui a de la haine pour son frère est un meurtrier (1 Jean 3.15), il transgresse donc le commandement de ne pas tuer.

Frères et sœurs. Voyons la loi de Dieu comme étant la volonté morale pour nos vies. L’amour ne remplace pas la loi mais l’accomplit.

Père éternel, merci de nous faire connaître ta volonté morale, de nous communiquer tes préceptes. Ainsi, nous savons comment t’aimer et comment aimer notre prochain.

Prédicateur invité

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