Méditation quotidienne – 1 Jean 1.10

Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est pas en nous. – 1 Jean 1.10

Ce verset reprend ce qui avait été dit au verset 8 avec un certain parallélisme. Le début de chaque verset est semblable : « Si nous disons que nous n’avons PAS DE PÉCHÉ » (1 Jean 1.8) et « si nous disons que nous n’avons PAS PÉCHÉ » (v. 10).

Le premier met l’emphase sur la présence du péché dans l’homme, alors que le second s’intéresse aux actions pécheresses. Notez que la conjugaison grecque (indicatif parfait actif) du verset 10 signifie « si nous disons que nous n’avons JAMAIS péché ».

Ces deux propositions sont tristement cohérentes. Si quelqu’un dit qu’il n’a pas le péché en lui, c’est donc qu’il n’a jamais commis d’actions pécheresses. Quel orgueil, quelle prétention !

S’ensuivent deux implications dans chaque verset. « Nous nous séduisons nous-mêmes. » (v. 8) et « nous le faisons menteur » (v. 10). Au verset 10, les yeux se tournent sur l’implication d’une telle affirmation sur Dieu.

Qu’une personne se mente à elle-même, qu’elle se séduise par ses propres raisonnements, c’est une chose. Mais derrière cette première implication de sa prétention de ne pas pécher surgit une autre implication, celle de faire Dieu menteur. Un train en cache souvent un autre.

Ceux qui partagent cette hérésie font Dieu menteur. En effet, le Seigneur affirme à plusieurs reprises dans les Écritures l’universalité du péché (entre autres, 1 Rois 8.46 ; Psaume 14.3). De plus, c’est toute l’œuvre de Jésus-Christ à la croix qui est méprisée par cette hérésie.

Ce n’est pas à nous à prononcer le verdict ni la sentence mais à Dieu qui est seul juge.

Le verset 10 termine par la 2e implication. La Parole n’est pas dans ces hérétiques.

Cette Parole doit être appréciée dans ses deux acceptions. La Parole désigne à la fois Jésus-Christ et l’Écriture. Dans les deux cas, l’évangile est au centre.

Celui qui dit ne pas avoir la nature pécheresse n’a ni Jésus-Christ en lui ni l’évangile. Il nie du coup son besoin du Sauveur et de son œuvre expiatoire.

Frères et sœurs. Si nous avons compris que nous sommes pécheurs, et si nous nous sommes repentis, nous le devons entièrement au Seigneur qui nous a éclairés sur la réalité de notre péché (2 Timothée 2.25). Nous ne sommes plus dans les prétentions mais dans la vérité.

Père éternel. Quelle bénédiction tu nous fais de nous montrer notre péché et de nous tourner vers Jésus-Christ, celui qui nous purifie par son précieux sang.

Prédicateur invité

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