On retrouve 3 fois l’expression « je vous écris » puis 3 fois « je vous ai écrit », cette dernière rappelant simplement ce que Jean avait écrit précédemment dans cette épître.
Les expressions d’affection marquent ces versets : petits enfants, pères, jeunes gens. L’auteur veut toucher tous les chrétiens. Comme il est important d’exprimer notre affection dans nos rapports.
Mais aussi, il semble que cette manière de désigner des frères et sœurs indique des étapes dans la vie chrétienne, passant des nouveaux convertis (petits enfants, cf. 1 Corinthiens 3.1), à ceux qui ont un certain bagage de vie chrétienne (jeunes gens), et à ceux qui ont une belle maturité dans la foi (pères).
Et Jean reconnaît en chacun d’eux l’œuvre de Dieu qu’il présente sous divers aspects : le pardon des péchés, la connaissance de celui qui est dès le commencement, la victoire sur le Malin (c’est-à-dire le diable), la connaissance du Père, la force et la Parole de Dieu qui demeure en eux. Le chrétien ne peut avoir un aspect sans les autres puisqu’ils s’inscrivent tous dans le salut de Dieu.
Celui en qui la Parole de Dieu demeure est fort et a vaincu le Malin. La résistance contre le péché et les pièges du diable n’est possible que dans la marche selon les Écritures. Ne nous privons pas de l’étudier.
Frères et sœurs. Considérons notre besoin d’être remplis de la Parole de Dieu, de s’y abreuver journellement. Sans elle, nous n’aurons aucune force spirituelle, et aucun discernement permettant de déjouer les pièges du diable.
Père éternel. Nous te rendons grâce de pourvoir à tous nos besoins spirituels. Tu nous rends plus que vainqueurs en nous donnant de vivre selon ta Parole.