Je vous invite à faire la lecture du Psaume 130.
Dans ce psaume, l’auteur passe de la culpabilité à la liberté.
Aaron, le frère de Moïse, reçut la consigne de prendre un bouc pour faire l’expiation des péchés. Il devait confesser tous les péchés des Israélites en posant ses mains sur la tête du bouc vivant pour indiquer que les péchés étaient portés par le bouc. Ce dernier était ensuite relâché dans le désert (Lévitique 16.21-22).
Quelle belle illustration de Jésus-Christ sur qui tous les péchés de son peuple ont été mis. Et comme le bouc s’en allait au désert pour montrer que les péchés expiés n’étaient plus, Jésus-Christ a totalement payé pour nos péchés de sorte que notre Dieu ne les considère plus.
On ne peut être libéré de la culpabilité que d’une manière.
La première étape consiste à reconnaître son péché devant Dieu (Psaume 130.1, 3). Le verbe grec traduit par confesser signifie « dire tel quel », ça implique de ne jamais le justifier ni le camoufler. David ne pouvait justifier son péché du fait que Bath-Schéba a totalement manqué de pudeur, de discrétion.
Ensuite, la repentance implique de regretter devant Dieu, d’où les supplications (Psaume 130.1-2). C’est plus que reconnaître. C’est désirer ne pas avoir commis. C’est de réellement déplorer avoir commis.
Celui qui se repent ne peut le faire que parce qu’il sait que le Seigneur pardonne et délivre (Psaume 130.3-5). Nous devons toujours nous rappeler que le Seigneur pardonne toujours au pécheur repentant. Et dans notre évangélisation, nous devons aussi rappeler le péché des personnes, pour ensuite exposer la compassion infinie de Dieu pour tous ceux qui se repentent.
Celui qui se repent reçoit plus que le simple pardon. Le Seigneur libère son peuple de toutes ses fautes. Ce n’est pas seulement que le Seigneur ne nous traite pas selon nos fautes. C’est aussi que le Seigneur nous fait échapper aux conséquences éternelles de nos péchés (Psaume 130.6-8).
Dans son plan parfait, notre Père céleste avait désigné son Fils avant la fondation du monde afin qu’il prenne sur lui le châtiment que nous méritons (1 Pierre 1.18-21). Et pour nous, chrétiens, nous recevons beaucoup plus que le simple pardon.
Le Seigneur Jésus nous a donné l’Esprit de Dieu (Actes 2.33), Esprit qui nous sanctifie. Et le Seigneur Jésus reviendra chercher les siens (1 Thessaloniciens 4.16-17) pour nous faire entrer dans toutes les promesses de l’alliance sur la nouvelle terre, sous les nouveaux cieux.
Père éternel, merci de nous donner toute cette espérance en Jésus-Christ. Nous avons vraiment tout pleinement en lui. Que son nom soit béni à jamais.