Je vous invite à faire la lecture du psaume 82.
Psaume d’Asaph. Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu; Il juge au milieu des dieux. Jusques à quand jugerez-vous avec iniquité, et aurez-vous égard à la personne des méchants? Pause. Rendez justice au faible et à l’orphelin, faites droit au malheureux et au pauvre, sauvez le misérable et l’indigent, délivrez-les de la main des méchants. Ils n’ont ni savoir ni intelligence, ils marchent dans les ténèbres; tous les fondements de la terre sont ébranlés. J’avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un prince quelconque. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent.
Dans ce psaume, il est question des autorités humaines, établies par Dieu (Romains 13.1-7) versus l’autorité absolue de Dieu.
Il est important de savoir que les autorités humaines que nous devons respecter sont celles établies par Dieu. Et elles sont départagées dans trois institutions. Il y a l’autorité de la famille, l’autorité de l’Église, et l’autorité de l’État. Ces autorités sont établies par Dieu avec les modalités telles que définies dans les Écritures. Autrement dit, ce n’est pas à l’autorité humaine de décider de son champ de juridiction, mais c’est à Dieu, lui qui a délégué ces autorités.
Le psaume 82 fait ressortir la disparité entre la justice de Dieu et celle des hommes.
L’expression « les dieux » (Psaumes 82.1) désigne les magistrats chargés de rendre les jugements (Jean 10.34-35). Ils étaient « des dieux » au sens où ils étaient mandatés par Dieu pour appliquer la justice de Dieu dans le peuple.
Or, ces « hommes de justice » ont perverti leur fonction (Psaumes 82.2) alors que les règles étaient très claires (Psaumes 82.3-4). Or, les magistrats ont rejeté la Parole de Dieu pour juger le peuple selon d’autres critères, d’autres lois.
Ils ont fait preuve de folie dans leurs jugements (Psaumes 82.5). Et parce qu’ils ont mal agi, ils seront jugés, condamnés avec les autres (Psaumes 82.7). Heureusement, derrière ces injustices, il y a un Dieu, notre Dieu, qui établit sa justice (Psaumes 82.8).
L’application que je vous propose est que nous devons bien agir dans les sphères d’activités et de juridiction dans lesquelles Dieu nous place. Pour les parents, pour les pasteurs, pour les professeurs, pour tous ceux qui ont une position d’autorité, nous devons nous rappeler que la loi suprême est celle de Dieu.
Aussi, nous devons prier pour nos autorités civiles, mais aussi ecclésiastiques, de même que pour les parents qui ont encore des enfants à la maison. Que le Seigneur nous accorde à chacun de bien agir dans la position dans laquelle il nous place.
Seigneur Dieu, nous reconnaissons que ta justice est la seule qui doit être appliquée. Donne-nous de rechercher ton royaume et ta justice. Donne-nous d’agir selon ton cœur.