Méditation quotidienne – Psaumes 32

Je vous invite à faire la lecture du psaume 32 :

De David. Poème. Heureux celui dont la transgression est enlevée, Dont le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Éternel ne tient plus compte de sa faute, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée ; Car nuit et jour ta main pesait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. Pause. Je t’ai fait connaître mon péché, Je n’ai pas couvert ma faute ; J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ! Et toi, tu as enlevé la faute de mon péché. Pause. Qu’ainsi tout fidèle te prie au temps convenable ! Si de grandes eaux débordent, Elles ne l’atteindront nullement. Tu es un abri pour moi, tu me gardes de la détresse, Tu m’entoures de cris de délivrance. Pause. Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent pas de toi. (Il y a) beaucoup de douleurs pour le méchant, Mais celui qui se confie en l’Éternel est entouré de sa bienveillance. Justes, réjouissez-vous en l’Éternel et soyez dans l’allégresse ! Poussez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de cœur ! (Psaume 32.1-11)

Ce psaume reprend le thème d’ouverture du psautier : « Heureux » (v. 1). Tous les hommes cherchent à être heureux. Tout ce que les hommes font s’inscrit dans cette quête de bonheur, mais seulement ceux qui sont à Jésus-Christ sont réellement heureux.

La béatitude, quoique formulée différemment de Psaumes 1.1 et Psaumes 2.12, véhicule la même idée. Dans ce psaume, elle est reliée au fait d’être pardonnée (Psaumes 32.1-2). Au psaume 1, c’est rattaché au fait de prendre plaisir dans la loi de l’Éternel. Cette loi nous condamne, mais aussi nous parle de la substitution que Dieu agrée. Au psaume 2, elle est reliée au fait d’accueillir le messie.

Pour chanter le bonheur d’être pardonnés, il faut connaître le poids de notre faute. Nous avons offensé le Dieu trois fois saint, parfaitement juste, juste dans sa colère. De sorte qu’il est terrifiant de se savoir pécheur et de devoir se présenter un jour devant le trône de Dieu.

Heureux celui qui est pardonné. Quel poids vient de tomber de ses épaules. Alors que l’avenir était des plus ténébreuses, à l’horizon, que des grincements de dents, voilà que le ciel s’éclaircit pour celui qui est pardonné. La nouvelle perspective future transforme complètement son présent. Il est heureux. Ce psaume est d’ailleurs cité par Paul pour parler du salut de tous les chrétiens (Romains 4.6-8).

David se rappelle le piètre état de son âme avant sa confession (Psaumes 32.3-4). Celui qui n’a pas l’Esprit de Dieu ne ressent pas l’accablement de son péché. Cet état vient du fait que l’homme est en dysharmonie avec son créateur, mais aussi, le péché est autodestruction, automutilation. Puisque Dieu est trois fois saint et que nous sommes créés à son image, le péché vient tordre tout l’être. C’est très souffrant.

Heureusement, il y a un heureux. Heureux celui dont la transgression est enlevée. Quel soulagement! C’est ça, la bonne nouvelle : le pardon est offert en Jésus-Christ.

David se rappelle sa confession (Psaumes 32.5). Il n’a pas couvert sa faute, ni justifiée, ni camouflée : il l’a confessée. La réponse de Dieu : il a enlevé sa faute.

Frères et sœurs, si le péché vous pèse, si vous vivez de la culpabilité, venez confesser au Seigneur. Depuis nos premiers parents, tous ceux qui ont confessé leur péché ont été accueillis par Dieu. Ils ont reçu le pardon complet de leurs péchés.

C’est une grande bénédiction que d’être pardonnés, mais ce n’est pas tout. Nous devons marcher pour Dieu. Nous devons apprendre à dépendre de Dieu en toute situation (Psaumes 32.6). Ayons ce réflexe de prier notre Dieu au temps convenable. Goûtons à la protection de notre Seigneur (Psaumes 32.7). Asseyons-nous au pied du Maître pour recevoir son enseignement (Psaumes 32.8). Il y a une voie à suivre que nous ne pouvons connaître autrement que sous l’enseignement de Dieu.

Celui qui choisit la méchanceté se prépare des temps de douleurs (Psaumes 32.10), contrairement à celui qui se confie en l’Éternel. Quelle belle finale pour ceux qui goûtent à cet « heureux ». Ils ont tout pour se réjouir en l’Éternel et être dans l’allégresse (Psaumes 32.11).

Prière : Père éternel, merci de nous avoir montré notre péché, de nous avoir accordé la repentance et de nous pardonner. C’est ton œuvre en nous pour laquelle nous te sommes reconnaissants.

Donne-nous de rechercher ton instruction à chaque jour, dans nos lectures personnelles et en Église.

  1. Demandons au Seigneur qu’il nous enseigne à bien le prier (Psaumes 32.6);
  2. Apprenons à nous confier en l’Éternel en toute circonstance (Psaumes 32.10);
  3. Sachons qu’il y a un temps pour se réjouir en l’Éternel.

Prédicateur invité

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