Méditation quotidienne – Psaumes 28

Je vous invite à faire la lecture du psaume 28 :

De David. Éternel ! c’est à toi que je crie. Mon rocher ! ne reste pas sourd envers moi, De peur que, si tu gardes envers moi le silence, Je ne sois comparable à ceux qui descendent dans la fosse. Écoute la voix de mes supplications, quand je crie vers toi, Quand j’élève mes mains vers ton sanctuaire. Ne m’emporte pas avec les méchants et ceux qui commettent l’injustice, Qui parlent de paix à leur prochain, avec la malice dans le cœur. Rends-leur selon leurs œuvres et selon la malice de leurs actions, Rends-leur selon l’ouvrage de leurs mains ; Fais retomber sur eux ce qu’ils méritent. Car ils ne comprennent pas les œuvres de l’Éternel, L’ouvrage de ses mains. Qu’il les renverse et ne les relève pas ! Béni soit l’Éternel ! Car il écoute la voix de mes supplications. L’Éternel est ma force et mon bouclier ; En lui mon cœur se confie, et je suis secouru ; Mon cœur exulte, Et je le célèbre par mes chants. L’Éternel est une force pour eux, Il est une forteresse pour le salut de son messie. Sauve ton peuple et bénis ton héritage ! Sois leur berger et leur soutien pour toujours ! (Psaumes 28.1-9)

Le ton de ce psaume est la supplication dans la détresse (Psaumes 28.1-2). Si David parle souvent de détresse dans ses psaumes, c’est parce qu’il a conscience de sa vulnérabilité, de sa fragilité. Il sait qu’il n’a aucune force en lui-même pour surmonter les épreuves, pour traverser les dangers.

En revanche, David est tout aussi conscient de qui est Dieu. Il est l’Éternel, son rocher (Psaumes 28.1). Dans la détresse, il est bon de reconnaître sa fragilité, mais le chrétien doit aussi considérer qui est Dieu. C’est là qu’il puisera toute la force nécessaire pour traverser l’épreuve.

Il est préférable de subir la foudre des méchants que d’être au rang des méchants et subir la foudre de Dieu (Psaumes 28.3). David était conscient de la colère de Dieu qui pèse sur les non croyants (Éphésiens 2.3). Leur sort est horrible, terrifiant, mais mérité (Psaumes 28.4). Les réprouvés rejettent Dieu, rejettent ses œuvres. Le jugement est pleinement mérité.

David sait que ce sort est aussi ce qu’il mérite. En demandant au Seigneur de le secourir (Psaumes 28.7), c’est qu’il sait que, sans le secours de l’Éternel, il est dans la même situation que les autres.

À l’inverse des méchants, ceux que Dieu sauve ont des privilèges énormes. Dieu écoute leurs supplications (Psaumes 28.6). « Force » et « bouclier » évoquent la protection, la sécurité contre les ennemis. Il y a de quoi célébrer, louer notre Dieu (Psaumes 28.7).

Il semble bien que David, qui utilise très souvent le « je », parle en tant que représentant de son peuple, ce qui est attendu d’un roi. Il le nommera maintenant le peuple de Dieu, peuple qui lui est confié (Psaumes 28.8-9). Tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël (Romains 9.6). Le vrai Juif, c’est le croyant (Romains 2.28-29), peu importe son appartenance ethnique. David le savait. Les ennemis dont il fait mention étaient au sein de sa nation, mais ils ne sont pas concernés par son intercession en faveur de son peuple (Psaume 28.9).

Prière : Seigneur, nous confessons que nous méritons la condamnation des réprouvés. Nous sommes tous trouvés pécheurs. Nous sommes tellement reconnaissants que, dans ta grâce, tu nous aies sauvés, tu nous fais échapper au sort que nous méritons.

Donne-nous de vivre pleinement pour toi, renouvelle en nous la joie de ton salut. Fais-nous la grâce de briller dans ce monde enténébré.

  1. Bénissons l’Éternel (Psaumes 28.6) pour tout ce qu’il est, pour tout ce qu’il fait, pour tout ce qu’il fait pour nous;
  2. Prions pour le peuple de Dieu, apprenons à intercéder pour nos frères et sœurs, en particulier ceux de notre assemblée, de notre association, les missionnaires, etc. Prions pour leur persévérance, demandons au Seigneur de les protéger et les soutenir.

Prédicateur invité

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