Méditation quotidienne – Psaumes 23

Je vous invite à faire la lecture du psaume 23. Nous passons directement au psaume 23 puisque nous avions médité sur le psaume 22 le 9 avril, lors de la semaine sainte.

Psaume de David. L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort. Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et je reviendrai dans la maison de l’Éternel Pour la durée de mes jours. (Psaume 23.1-6)

Ce psaume est probablement le plus connu de tous. Des siècles avant David, Jacob semble avoir été le premier à désigner le Seigneur comme son berger (Genèse 48.15).

C’est édifiant de réaliser que le Dieu de Jacob, le Dieu de David est aussi mon Dieu et mon berger. Dieu prend soin de nous tout comme il l’a fait pour Jacob, pour David et pour tous ses enfants.

Lorsque nous nous arrêtons sur tous les aspects du rôle du berger sur ses brebis, ça nous réconforte. Le berger dirige, ramène, rassemble, nourrit, protège, soigne, rassure, veille. Frères et sœurs, notre Seigneur Jésus n’est pas loin de nous. Il prend soin de nous dans les moindres détails. Sachons le reconnaître.

Le croyant ne voit pas Dieu simplement comme un berger mais comme son berger (Psaume 23.1). Le lien, l’attachement, est clairement affirmé. De cette relation découlent tous les soins énumérés. David sait qu’il ne manquera de rien (Psaume 23.1). Combien l’anxiété, les angoisses, les crises de panique trouvent leur apaisement dans le fait que Dieu est mon berger! Combien la crainte, l’insécurité, les soucis font place au réconfort devant cette vérité! L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Rien ne me fera défaut.

Les verts pâturages et les eaux paisibles (Psaume 23.2) évoquent les moyens de grâce que Dieu met à notre disposition. Combien sa Parole est la nourriture appropriée pour mon âme, combien Jésus est cette eau qui fait que nous n’aurons plus jamais soif! Sachons nous nourrir et nous abreuver à tous les jours. Nos forces et notre persévérance en dépendent.

C’est là que mon âme se restaure. L’expression hébraïque a un double sens :

  1. Celui du retour, de la repentance, avec l’idée d’un renouvellement spirituel (Kidner);
  2. Celui d’un mieux être psychologique.

Nous devons tous reconnaître que nous avons besoin d’être restaurés. Le péché, le nôtre et celui des autres, nous a affectés profondément et seul le Seigneur peut nous restaurer à travers les moyens qu’il nous donne. Celui qui ne prend pas tous les moyens de Dieu (vie d’Église, prière et méditation de la Parole) n’aura jamais les résultats de Dieu. Veux-tu être restauré? Nourris-toi des verts pâturages de Dieu dans sa Parole, abreuve-toi des vives eaux de la présence du Seigneur. Vis en troupeau, c’est-à-dire en Église locale.

Cette restauration de l’âme se passe dans de nouveaux sentiers (Psaume 23.3) : ceux de la justice. Celui qui veut conserver ses anciens sentiers ne peut s’attendre à vivre cette restauration. Il doit alors se demander sérieusement si l’Éternel est son berger.

David évoque la situation la plus terrifiante pour l’homme : la mort (Psaume 23.4). Même là, la confiance du psalmiste est totale. Il ne craint aucun mal. Pourquoi? Parce que l’Éternel, son berger, est là avec lui (Psaume 23.4).

Notre souverain Berger a deux outils à la main : la houlette et le bâton. La houlette avait une extrémité arrondie, un peu comme la friandise « canne de Noël ». Ce bout servait à ramener les brebis qui s’égaraient. Quant au bâton, le Berger s’en servait pour éloigner les prédateurs. Ainsi, le Berger veille sur nous sur deux fronts : les invasions et les évasions. Il nous protège des ennemis qui veulent nous emporter et il nous protège de nous-mêmes qui sommes enclins à nous égarer.

Ceux et celles qui sont sous la bonne garde et les bons soins de l’Éternel ont un présent et un avenir glorieux (Psaume 23.5-6). L’abondance (Psaume 23.5), le bonheur et la grâce (Psaume 23.6) sont assurés. Le plus beau : nous sommes attendus dans la maison de l’Éternel (Psaume 23.6).

La meilleure façon de goûter au rôle de berger de notre Dieu est de reconnaître notre nature comparée à une brebis. Comme image, le Seigneur a choisi l’animal le plus dépendant, au point où une brebis ne peut survivre en nature sans les soins d’un berger. Une brebis n’a que des prédateurs sans avoir de moyen de défense. Même son intelligence fait défaut. Devant un danger, une brebis ne fait que s’affoler sans se protéger. Voilà ce que nous sommes. Si nous reconnaissons que nous sommes des brebis, nous allons apprécier le rôle de notre souverain Berger sur nos vies.

Frères et sœurs, de ces temps où toute la planète est déstabilisée, il y a des certitudes qui demeurent et ce sont les promesses de Dieu. Nous sommes le troupeau de son pâturage.

Prière : Seigneur Dieu, Éternel, merci de nous avoir choisis pour être tes brebis. Merci de veiller sur nous, de nous prodiguer tes tendres soins paternels.

Merci de nous placer en troupeau, c’est-à-dire en Église, où nous pouvons grandir ensemble et goûter à tes promesses les uns avec les autres.

Donne-nous de reconnaître ton rôle de direction, de guide sur nos vies et de suivre tes sentiers de justice. Rends-nous affamés des verts pâturages et assoiffés de tes vives eaux.

  1. Confessons devant Dieu notre petitesse, notre incompétence à diriger nos vies, notre besoin de recevoir tous les bons soins de notre Berger, soins qui passent par la prière, l’exposition à la Parole de Dieu et la vie d’Église;
  2. Demandons au Seigneur qu’il nous donne l’humilité, celle de Jésus-Christ qui s’est abaissé (Philippiens 2.5-11).

Prédicateur invité

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