« Jésus est le véritable Israël. Les Écritures nous présentent donc la notion du peuple de Dieu comme un sablier. Dieu promet à Abraham une descendance aussi nombreuse que les étoiles. Dieu rejette constamment le peuple juif en raison de sa désobéissance chronique, mais conserve toujours un reste, une poignée d’individus que Dieu rachète. Le rétrécissement se concentre sur un seul homme : Jésus. Puis, tous ceux qui croient en Lui, occupent la position d’être en lui. »
Ce matin, en guise de prédication, ce sera hors-série. De plus, cette prédication ne portera pas sur un texte précis, mais sur un sujet pour voir son développement à travers les Écritures. Une des promesses reliées à l’alliance, c’est la notion de descendance qui est annoncée comme aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable de la mer. Quand on lit l’histoire du peuple juif, on assiste à une disqualification constante de la très grande partie du peuple. Dieu ne conserve qu’un faible reste, mais avant d’aller plus loin, on va prier.
Une des questions qui divisent les chrétiens de nos jours est de savoir quelle est la place de la nation juive. Pour certains, la nation juive n’a rien perdu de ses privilèges : ils sont déjà présents et cette nation a de belles promesses de Dieu devant elle. Pour d’autres, la nation a perdu tous ses privilèges en rejetant le messie. L’étude de ce soir va tenter de répondre à cette question.
En fait, on doit passer par une étape qui est de comprendre le rapport entre Israël et Jésus.
Textes bibliques comparés
Premier-né
1er texte :
Tu diras au Pharaon : Ainsi parle l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né. (Exode 4.22)
Comment Dieu appelle-t-il le peuple juif ? « Son fils, son premier-né. » La notion de premier-né évoque l’idée d’héritier. Nous savons aussi que l’homme pécheur ne peut être appelé fils de Dieu par lui-même.
Il ne peut y avoir de filiation, de relation Père-fils entre l’homme et Dieu, parce que l’homme est pécheur, mais pour l’instant, le premier-né, le fils, c’est le peuple d’Israël.
2e texte :
J’ai trouvé David, mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte. (Psaumes 89.20)
Et moi, je ferai de lui le premier-né, le plus haut placé des rois de la terre. (Psaumes 89.27)
Qui est le premier-né ici (Psaumes 89.27)? David.
Il y a rétrécissement. Dans Exode, le premier-né est le peuple : ici, c’est David. Un père ne peut avoir deux premiers-nés, mais David joue un rôle préfiguratif. David, comme homme, ne pouvait être considéré comme premier-né de Dieu. Si on veut, il prête sa vie pour illustrer, pour annoncer le véritable accomplissement, un peu comme Canaan sert d’illustration pour annoncer le Royaume des cieux. Comme on a déjà entendu dans des émissions où il fallait trouver la bonne personne : est-ce que le véritable premier-né peut se lever? La réponse est dans Romains 8.29 (Col 1.15, 18 ; Hé 1.6 ; Ap 1.5) :
Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né d’un grand nombre de frères. (Romains 8.29)
Qui est présenté comme le premier-né? On peut se demander comment David pouvait préfigurer celui qui est le Fils depuis toute éternité. Autrement dit, comme un homme peut-il préfigurer Celui qui est Fils depuis toujours? La personne du Fils de Dieu était réellement fils, mais en s’incarnant, il fallait qu’il démontre sa dignité en tant qu’homme-Dieu, en tant que Dieu incarné, pour pouvoir nous appeler frères, c’est-à-dire que, pour que Dieu puisse avoir des hommes qu’il considère comme ses enfants, il fallait qu’il y ait d’abord quelqu’un parmi les hommes qui démontre parfaitement sa dignité d’être appelé Fils. C’est pourquoi Jésus insiste constamment sur ça, surtout chez Jean, quand il dit en parlant de son Père :
Ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde (Jean 8.26)
Le Fils ne peut rien faire par lui-même, mais seulement ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait également. (Jean 5.19)
Les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais témoignent de moi que le Père m’a envoyé. (Jean 5.36)
Il y en a beaucoup d’autres comme ça. Jésus a réellement obéi à Dieu en tant que représentant des hommes, en tant qu’homme-Dieu. Donc, si le Fils était réellement le premier-né avant son incarnation, il l’est maintenant en tant qu’homme-Dieu. Il y a un rétrécissement. À l’intérieur du peuple juif, c’est la personne du messie qui est visée. À travers David, c’est aussi la personne du messie, le fils de David, qui est visé. Le rétrécissement fait donc passer la notion de fils premier-né de la nation juive à David, qui, pour sa part, préfigure le Christ.
Serviteur
5e texte :
Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j’ai choisi, race d’Abraham, mon ami ! Toi, que j’ai saisi des extrémités de la terre et que j’ai appelé de ses confins, à qui j’ai dit : Tu es mon serviteur, je te choisis et ne te rejette pas ! (Ésaïe 41.8-9)
Dans ce texte, c’est Israël, Jacob qui est désigné comme le serviteur (Ésaïe 41.8) ?
6e texte :
Voici mon serviteur, Il prospérera ; Il montera, il s’élèvera, Il sera très haut placé. De même que tu as été pour beaucoup un sujet d’effroi, De même son aspect n’était plus celui de l’homme, Son apparence n’était plus celle des fils d’Adam, De même il purifiera par l’aspersion beaucoup de nations, Devant lui des rois fermeront la bouche ; Car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, Ils comprendront ce qu’ils n’avaient pas entendu. (Ésaïe 52.13-15)
Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? A qui le bras de l’Éternel s’est-il révélé ? Il s’est élevé devant lui comme un rejeton, Comme une racine qui sort d’une terre assoiffée ; Il n’avait ni apparence, ni éclat Pour que nous le regardions, Et son aspect n’avait rien pour nous attirer. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur Et habitué à la souffrance, Semblable à celui devant qui l’on se voile la face, Il était méprisé, Nous ne l’avons pas considéré. Certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé (cf. 1 Pi 2.24-25). (Ésaïe 53.1-4)
Le Serviteur ici est Jésus-Christ. L’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 2.24-25 applique à Jésus-Christ ce texte d’Ésaïe. Ce texte fait passer la notion de serviteur du peuple à la personne de son représentant. Le peuple ne peut servir Dieu. En fait, il reçoit le titre, mais est incapable d’assumer la fonction. Au contraire, il se détourne constamment de Dieu. Ésaïe insiste sur la notion de représentant du peuple pour rétablir la relation entre Dieu et l’homme.
(Ésaïe 52.15) « il purifiera par l’aspersion beaucoup de nations ». Nous voyons qu’il est le représentant non seulement du peuple juif, mais de toutes les nations, accomplissant la promesse faite à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi.
(Ésaïe 53.4) ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé.
(Ésaïe 53.5) Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Écrasé à cause de nos fautes ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
(Ésaïe 53.6) « l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous ».
(Ésaïe 53.8) « A cause des crimes de mon peuple, De la plaie qui les avait atteints ? »
(Ésaïe 53.11) « Mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes Et se chargera de leurs fautes. »
« Le Serviteur résume, représente et englobe donc tout Israël en sa personne. Il est l’incarnation du véritable Israël. » C’est la désobéissance chronique du serviteur-peuple qui oblige la venue du serviteur-représentant. Tout le mandat du peuple juif a été accompli par Jésus. Le peuple a échoué dans la responsabilité d’être une lumière pour les nations. Jésus est la véritable lumière qui en venant dans le monde éclaire tout homme (Jean 1.9). Dans la personne de Jésus, nous avons un digne représentant, mais pas n’importe quelle dignité. Il est digne d’abord et surtout selon les exigences de Dieu. Il a parfaitement répondu à sa mission.
L’Épître aux Hébreux 7.26 dit :
C’est bien un tel souverain sacrificateur qui nous convenait : saint, innocent, immaculé, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux. (Hébreux 7.26)
Dans la même veine…
Fils appelé hors d’Égypte
Quand Israël était jeune, je l’aimais, Et j’ai appelé mon fils hors d’Égypte. Mais ils se sont éloignés de ceux qui les appelaient ; Ils ont sacrifié aux Baals Et offert de l’encens aux statues. C’est moi qui ai guidé les pas d’Éphraïm, Le soutenant par ses bras ; Et ils n’ont pas reconnu que je les soignais. Je les ai tirés avec des liens d’humanité, Avec des chaînes d’amour. Je fus pour eux comme celui qui aurait relâché leur joug, Je leur ai présenté de quoi manger. Ils ne retourneront pas au pays d’Égypte ; Mais l’Assyrien à son tour sera leur roi. Parce qu’ils ont refusé de retourner vers moi. (Osée 11.1-5)
Encore ici, c’est le peuple juif que Dieu désigne comme son peuple. Quand nous lisons Osée 11, nous avons un abrégé de l’histoire d’Israël qui a précédée Osée, c’est-à-dire qu’Osée jette un regard dans le passé. Osée rappelle les désobéissances chroniques de la nation juive, mais il y a plus qu’un regard sur la passé. Il y a une prophétie à s’accomplir.
6e texte :
Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte. Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : J’ai appelé mon fils hors d’Égypte. (Matthieu 2.14-15)
Comment Matthieu peut-il prendre le texte d’Osée qui concerne le peuple juif et l’appliquer comme ça à Jésus? Ici, non seulement Matthieu déclare que Jésus est le Fils de Dieu, mais il prend un texte qui concerne directement le peuple juif pour dire que c’est Jésus qui est visé. Matthieu ne fait pas qu’appliquer le titre de fils à Jésus : il affirme que sa sortie d’Égypte est l’accomplissement de la prophétie d’Osée. Jésus a repris certains événements du peuple juif là où ce dernier avait lamentablement échoué. Le séjour du peuple juif au désert, événement auquel Osée fait référence, n’a pas été glorieux au point où Dieu voulut détruire le peuple (Psaumes 106.23), mais Jésus sort d’Égypte pour accomplir parfaitement sa mission.
Tentation au désert
Une autre démonstration de la mission de Jésus qui reprend celle du peuple juif, c’est la tentation au désert :
Le tentateur s’approcha et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt 8.3). Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit : D’autre part il est écrit : Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu (Dt 6.16) Le diable le transporta encore sur une montagne très haute, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai tout cela, si tu te prosternes et m’adores. Jésus lui dit : Retire-toi Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un culte (Dt 6.13). (Matthieu 4.3-10)
Les versets que Jésus cite sont tous tirés de Deutéronome, chapitres 6 et 8. Ce texte de Deutéronome rapporte ce que Dieu attendait de son peuple au désert et en terre promise. Le peuple a échoué. Nous n’aurions pas fait mieux. Les réponses de Jésus expriment sa ferme intention d’obéir parfaitement à son Père. Jésus réussit là où la nation juive a échoué. De plus, le peuple a passé 40 ans au désert; Jésus, 40 jours. Le chiffre 40 signifie un temps d’épreuve, un temps nécessaire pour attester, pour prouver : déluge, Moïse sur la montagne, désert, Ninive a 40 jours pour se repentir après la prédication de Jonas, Jésus apparaît pendant 40 jours après sa résurrection. Nous avons vu jusqu’ici que le véritable fils n’est pas le peuple juif, mais Jésus, de même que le véritable premier-né est Jésus et non la nation juive. Nous avons aussi vu que Jésus reprend et remplit parfaitement la mission du peuple juif là où celui-ci avait échoué. L’évangile de Jean adopte la même théologie, mais sous un angle un peu différent : celui de la vérité.
Vigne
Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne Que je n’aie pas fait pour elle? Pourquoi, quand j’ai espéré Qu’elle produirait des raisins, A-t-elle produit des fruits infects? Or donc, je vous ferai maintenant connaître Ce que je vais faire à ma vigne. J’en arracherai la haie, Pour qu’elle soit broutée; Je ferai des brèches dans sa clôture, Pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruine; Elle ne sera plus taillée, ni cultivée; Les ronces et les épines y croîtront; Et je donnerai mes ordres aux nuées, Afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle. Or, la vigne de l’Éternel des armées, C’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, C’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré la droiture, Et voici la forfaiture! La justice, Et voici le cri du vice ! (Ésaïe 5.4-7)
Jésus dit :
Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. (Jean 15.1)
Ces paroles n’auraient pas de sens s’il n’y avait pas une fausse vigne, une qui a l’illusion de l’être. Je pense que ses paroles expriment à la fois sa personne et la disqualification du peuple d’Israël qui était appelé la vigne (Psaumes 80.8; Ésaïe 5; Jérémie 2.21; Jérémie 12.10).
En lui
La notion de peuple va continuer, mais après le rétrécissement dans la personne de Jésus, nous assistons à un élargissement qui rassemble tous ceux qui ont cru, qui croient et qui croiront en lui, autant ceux de l’Ancienne Alliance que ceux de la Nouvelle. Paul développe ça avec l’expression « en lui ». Ce n’est pas en nous-mêmes que nous sommes cohéritiers, mais « en lui », c’est-à-dire en Jésus-Christ. Nous voyons donc qu’il y a rétrécissement.
La nation juive était appelée à glorifier Dieu, puis il s’est avéré lors du retour de l’exil que seul un reste appartenait à Dieu. Mais ce reste, bien qu’au cœur bien disposé, ne pouvait vraiment s’approprier la promesse de Dieu et entrer pleinement dans l’alliance. Seul Jésus a parfaitement accompli les exigences de Dieu. Souvent, on voit l’œuvre de Christ comme la croix uniquement. C’est vrai que c’est le point culminant de son ministère, mais Jésus a fait plus que ça.
Pour que son sacrifice soit accepté par son Père, il devait avant passer les tests d’obéissance ou, si vous préférez, il devait passer par les difficultés là où le peuple avait échoué, pour démontrer sa parfaite fidélité à son Père.
Descendance
On arrive là au verset de Galates 3.16 où Paul dit :
Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n’est pas dit : et aux descendances, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais comme à une seule : et à ta descendance, c’est-à-dire, à Christ. (Galates 3.16)
Paul avait dit au verset 7 que :
Ceux qui ont la foi sont fils d’Abraham. (Galates 3.7)
Il termine cette section au verset 29 par :
Et si vous êtes à Christ, alors vous êtes la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse. (Galates 3.29)
Jésus est le véritable Israël. Les Écritures nous présentent donc la notion du peuple de Dieu comme un sablier. Dieu promet à Abraham une descendance aussi nombreuse que les étoiles. Dieu rejette constamment le peuple juif en raison de sa désobéissance chronique, mais conserve toujours un reste, une poignée d’individus que Dieu rachète. Le rétrécissement se concentre sur un seul homme : Jésus. Puis, tous ceux qui croient en Lui, occupent la position d’être en lui. Vous vous rappelez l’histoire du cheval de Troie : à l’époque, afin de s’introduire et prendre la ville de Troie, les Grecs ont trouvé le subterfuge de laisser un énorme cheval de bois à l’entrée de la ville. Les Troyens, croyant prendre une prise de guerre, se sont emparés de ce cheval et l’ont ramené dans la ville. Malheureusement, des soldats grecs se trouvaient à l’intérieur de ce cheval et ont pu ouvrir les portes de la ville afin de faire rentrer leurs compatriotes et s’emparer de la ville. Pour nous, ce n’est pas pour tromper Dieu ni pour s’emparer de son domaine, mais on voit l’image d’entrer parce qu’on est en Jésus. Il ne faut pas penser que ceux de l’Ancien Testament n’étaient pas en lui. Ils l’étaient par anticipation à l’œuvre du Messie à venir. Nous avons donc toutes les raisons pour rendre à Jésus la gloire, déposer nos couronnes à ses pieds. Nous pouvons voir en Jésus Celui qui a parfaitement rempli les exigences de Dieu pour nous. Et nous pouvons être certains de la sécurité que nous avons en lui. Frères et sœurs, il ne s’agit pas de discréditer la nation juive : il s’agit de discréditer tous les humains, parce que nous avons tous prouvé, autant Juifs que non Juifs, que nous sommes pécheurs. Un seul est digne d’être appelé fils de Dieu, d’être le premier-né de Dieu et c’est Jésus-Christ. Tous les croyants sont en Jésus-Christ. Nous sommes co-héritiers, fils de Dieu par adoption, parce que nous sommes dans le Fils éternel de Dieu, Jésus-Christ. De ce développement de la notion de peuple de Dieu, je crois que le véritable Israël est Jésus-Christ. Il est le seul qui a accompli les conditions pour être le peuple de Dieu.
Je vous lis Exode 19.5 :
Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. (Exode 19.5)
Voyez-vous? L’appartenance à Dieu était conditionnelle à l’obéissance parfaite à Dieu. Le peuple juif a échoué. En désobéissant à Dieu, le peuple juif a démontré qu’il n’appartenait pas à Dieu. Encore une fois, nous n’aurions pas fait mieux. Nous sommes aussi pécheurs que tous les autres hommes, incluant les Juifs. Un seul a obéi parfaitement à Dieu et c’est Jésus-Christ. Donc, un seul a montré qu’il appartenait réellement au Seigneur et c’est Jésus. Il rencontre toutes les conditions de l’alliance. Lui seul est le premier-né. Nous, chrétiens, puisque nous sommes en lui, nous sommes adoptés. Nous sommes fils et filles de Dieu, parce que nous sommes dans le Fils. Nous sommes co-héritiers, parce que nous sommes dans le Fils héritier. Rendons hommage à Jésus-Christ pour son obéissance parfaite et parce qu’il a tout accompli pour notre salut.
Prions.